Les différents dialogues entre les titulaires de mandats de procédures spéciales et la Troisième Commission ont été parfois houleux aujourd’hui, du fait de l’examen de plusieurs situations de pays. Certains des pays concernés ont violemment réagi en dénonçant des rapports politisés, soutenus une fois encore par un certain nombre d’autres États ou groupes opposés par principe aux mandats de pays. Les rapports présentés montrent au mieux des améliorations lentes dans la situation des droits de l’homme de pays concerné, au pire des violations multiples et persistantes.
En cours au Siège de l'ONU
Assemblée générale
La bande de Gaza, inhabitable d’ici à 2020 si la situation de blocage perdure? Une prédiction aussi proche qu’inquiétante à laquelle ont été confrontées les délégations durant les travaux de la Deuxième Commission (questions économiques et financières) ce matin.
La Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, a commencé aujourd’hui à entendre les exposés d’experts chargés de situations de pays, en l’occurrence du Myanmar et de la République populaire démocratique de Corée (RPDC), au grand dam des États concernés et du Mouvement des pays non alignés, opposés` par principe à cette « exploitation des droits de l’homme à des fins politiques ».
La Quatrième Commission (questions de politiques spéciales et décolonisation), a entamé, cet après-midi, l’examen de la coopération internationale touchant les utilisations pacifiques de l’espace, l’occasion pour de nombreuses délégations d’attirer l’attention sur le succès d’UNISPACE+50, mais aussi d’insister sur le potentiel que recèle l’espace pour le développement durable
Amenés à débattre de la question des autres armes de destruction massive, notamment chimiques et biologiques, les délégués de la Première Commission (désarmement et sécurité internationale) ont focalisé, ce matin, leur attention sur la situation sécuritaire.
Les partenariats public-privé, sur le plan national ou international, sont la clef du succès du Programme de développement durable à l’horizon 2030, ont convenu les délégations de la Deuxième Commission (questions économiques et financières) ce matin, en apportant des précisions sur leur potentiel et sur les conditions qu’ils doivent remplir. Partant du principe que le développement durable ne peut être mis en œuvre au prix des seuls efforts des gouvernements et de l’ONU, les délégations ont appelé à utiliser l’objectif 17 du Programme, intitulé « Partenariats pour la réalisation des objectifs », pour encourager de tels partenariats.
Au deuxième jour de l’examen des premiers chapitres thématiques du rapport annuel de la Commission du droit international (CDI), les membres de la Sixième Commission, chargée des affaires juridiques, ont insisté, ce matin, sur l’importance d’adapter le droit international aux défis croissants auxquels est confrontée la communauté internationale.
La « précarité » de la situation financière de l’ONU, marquée par le creusement du déficit budgétaire, l’assèchement des liquidités disponibles et la flambée des contributions non acquittées, est principalement imputable au « refus volontaire et unilatéral » d’un seul État de verser à temps ses contributions, ont affirmé le Groupe des 77 et la Chine devant la Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires qui examinait les moyens dont dispose l’ONU pour s’acquitter de ses mandats. Accusés, les États-Unis ont rejeté une lecture « déformée » de la situation.
La perspective d’une nouvelle course à l’armement a plané, aujourd’hui, sur les travaux de la Première Commission (désarmement et sécurité internationale) dont le débat sur les armes nucléaires a été notamment marqué par l’annonce, il y a quelques jours, d’un possible retrait des États-Unis du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (Traité FNI)
Quel futur pour les pays sortant de la catégorie des pays les moins avancés (PMA)? Si une sortie de liste est considérée comme une réussite par l’Organisation, les débats de la Deuxième Commission ce matin ont rappelé qu’elle est aussi facteur d’incertitudes pour les 47 pays concernés, parce qu’elle entraîne une réduction de l’accès aux financements à des conditions préférentielles