L’Assemblée générale a confirmé, ce matin, par acclamation, la nomination du nouveau Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Mme Michelle Bachelet, du Chili, pour un mandat de quatre ans qui prendra effet le 1er septembre 2018, et ce, jusqu’au 31 août 2022.
En cours au Siège de l'ONU
Assemblée générale: Couverture des réunions
Au cours d’une brève séance cet après-midi, l’Assemblée générale a adopté, sans vote, deux décisions sur ses réunions de haut niveau en 2019 et une résolution sur les modalités de la Conférence prévue les 10 et 11 décembre 2018, au Maroc, pour adopter le « Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières ».
L’Assemblée générale a adopté par consensus, ce matin, une résolution* qui précise certaines modalités relatives à l’« Organisation de l’examen de haut niveau des Modalités d’action accélérées des petits États insulaires en développement (Orientations de Samoa) », un évènement prévu en 2019, mais dont les dates et le lieu restent encore à déterminer.
Préoccupée par le fait que le monde n’est pas en voie d’éliminer la faim et la malnutrition d’ici à 2030, l’Assemblée générale a encouragé, ce matin, « les gouvernements, les organismes des Nations Unies, les autres organisations internationales et régionales, la société civile, le secteur privé et les milieux universitaires » à s’engager « avec ambition » à intensifier leurs activités dans le cadre du programme de travail de la Décennie d’action des Nations Unies pour la nutrition (2016-2025).
Un consensus, certes, mais aussi de nombreuses réserves ont marqué l’adoption, ce matin, d’une résolution* par laquelle l’Assemblée générale présente au Conseil économique et social (ECOSOC) un certain nombre de recommandations visant à renforcer son rôle « moteur et directeur », ainsi que son rôle de mécanisme central de coordination des activités du système des Nations Unies pour le développement.
L’aggravation dangereuse de la situation des droits de l’homme dans le Territoires palestinien occupé et la loi de la Knesset sur « l’État-nation » pourraient provoquer une autre escalade des tensions, a dit craindre le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme.
Après le récent retrait des États-Unis du Conseil des droits de l’homme, l’Assemblée générale a pourvu le siège devenu vacant en élisant, ce matin, à la majorité simple des 193 votants, l’Islande, pour un mandat qui commence ce jour et viendra à expiration le 31 décembre 2019.
L’Assemblée générale a adopté aujourd’hui les dernières des 51 résolutions et 21 décisions* de sa Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires dont des recommandations** « historiques » sur la réforme du pilier « paix et sécurité » et de la gestion de l’ONU. Sur recommandation de sa Commission, l’Assemblée a doté les 13 opérations de maintien de la paix de l’ONU d’une enveloppe de 6,6 milliards de dollars.
Après avoir recommandé à l’Assemblée générale un budget de 6,6 milliards de dollars pour 13 missions de l’ONU sur le terrain, la Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires a également soumis à l’approbation de cette dernière des projets de texte « historiques » sur la réforme du pilier « paix et sécurité » et de la gestion de l’ONU.
La responsabilité de protéger les populations s’oppose-t-elle à la souveraineté des États? Les États ont, une nouvelle fois, posé la question alors que l’Assemblée générale reprenait aujourd’hui le débat qu’elle avait entamé, le 25 juin dernier, après neuf ans de silence.