En abordant aujourd’hui le point sur « les dispositions finales » du futur instrument international juridiquement contraignant sur la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité marine des zones ne relevant pas de la juridiction nationale, les délégations entrevoient la fin d’un périple qui a débuté il y a près de deux semaines, le 25 mars dernier.
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Assemblée générale: Couverture des réunions
« Financement », « suivi et examen », et « objectifs du renforcement des capacités et du transfert de techniques marines » – voici les trois questions qu’a achevé d’examiner, aujourd’hui, le Groupe de travail informel de la Conférence chargée d’élaborer un instrument sur la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité marine des zones ne relevant pas de la juridiction nationale.
En vertu du document de travail établi par la Présidente de la Conférence chargée d’élaborer un instrument sur la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité marine des zones ne relevant pas de la juridiction nationale, « les États parties, directement ou par l’intermédiaire des organisations internationales compétentes, encouragent la coopération en matière de renforcement des capacités et de transfert de techniques marines, afin d’aider les pays en développement à atteindre les objectifs du présent instrument ».
Les membres de la Commission du désarmement se sont séparés, cet après-midi, sans avoir adopté l’ordre du jour de la session 2019, la Fédération de Russie ayant demandé un report, compte tenu de l’absence de ses experts qui n’ont pas obtenu leur visa américain.
L’Assemblée générale, qui a proclamé le 25 avril « Journée internationale des délégations », a surtout condamné aujourd’hui, « avec la plus grande énergie », l’attentat terroriste odieux et lâche commis contre des fidèles musulmans à Christchurch, en Nouvelle-Zélande, le 15 mars 2019.
En abordant la deuxième semaine de leur session de négociations sur le futur traité relatif à la biodiversité marine, les délégations ont choisi de ne pas faire de vagues au sujet du « contenu » d’éventuels rapports d’étude d’impact environnemental, l’un des points traités dans le document de travail. Les négociateurs semblent avoir tranché: le futur instrument juridique devra prévoir la liste des informations à faire figurer dans ces rapports.
La Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires a examiné, cet après-midi, les propositions du Secrétaire général visant à modifier le Règlement financier de l’Organisation, dans le cadre de la réforme des pratiques de gestion.
Déjà une semaine de travaux s’est écoulée pour la deuxième session de négociations sur un instrument international juridiquement contraignant sur la haute mer: la Conférence intergouvernementale et ses groupes de travail ont discuté, point par point, des différentes options sur trois des quatre thèmes fixés lors de la session d’organisation en avril 2018.
À l’ouverture d’une réunion de haut niveau sur le climat et le développement durable pour tous, organisée les 28 et 29 mars par l’Assemblée générale, le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, a exhorté les dirigeants du monde qui participeront au Sommet Action Climat qu’il organisera le 23 septembre prochain à New York, à venir « avec un plan », afin que nous puissions nous engager « une fois pour toute » sur « une voie durable ». Avec le même sens de l’urgence, la Présidente de l’Assemblée générale, Mme María Fernanda Espinosa, les a priés d’« écouter les jeunes » car, il n’y a pas de « planète B ».
En ce quatrième jour des travaux de la Conférence intergouvernementale chargée d’élaborer un instrument international juridiquement contraignant sur la haute mer, le Groupe de travail sur « les mesures telles que les outils de gestion par zone, y compris les aires marines protégées », a poursuivi son débat, entamé hier après-midi, sur les conditions de désignation des aires protégées marines et sur les instances devant évaluer et décider d’une telle opportunité.