Session ordinaire de 2022,
7e et 8e séances plénières – matin & après-midi
ONG/933

Le Comité des ONG achève sa première semaine de travaux en recommandant le statut consultatif spécial à seulement quatre organisations

Le Comité chargé des organisations non gouvernementales (ONG) a recommandé aujourd’hui au Conseil économique et social (ECOSOC) d’octroyer le statut consultatif spécial à quatre ONG, tout en recalant 115 autres.  Depuis l’ouverture des travaux, la tendance qui s’affirme est qu’il y a de nombreuses demandes examinées, mais peu d’élues parmi les ONG. 

Pour rappel, au premier jour de ses travaux, le Comité a accédé à la demande de 92 ONG, puis 71 au second jour et 34 le troisième.  Dans le même temps, les organisations de la société civile ayant été invitées à revoir leur copie sont passées de 32 pour le premier jour de session, à 98 au second et 96 le jeudi 19 mai.  Une bonne partie des 586 demandes à examiner pour cette session sont déjà passées au crible des 19 membres du Comité qui ont notamment invité les ONG recalées à apporter des précisions sur les activités menées, leurs états financiers, ainsi que des garanties de leur indépendance quand elles utilisent des fonds gouvernementaux.

L’Estonie a par exemple souhaité avoir les faits d’armes de Russian Union of Journalists (Fédération de Russie) dans le domaine de la défense des droits des journalistes dans leur pays, tandis que la Turquie a voulu en savoir plus sur le travail qu’effectue RüstungsInformationsBüro e.V. (Allemagne) en matière de résolution de conflit.  De même, le Pakistan a demandé des détails sur les ateliers organisés par Secours Islamique France (France).  La Fédération de Russie a demandé pour sa part des détails sur les activités que mène en Syrie Stitching Impunity Watch (Pays-Bas).  Parmi les ONG recalées au cours de cette semaine, 18 ont été priées par les États-Unis de préciser leurs relations avec le guru Swami Nithyananda qui est accusé de viol et d’enlèvement en Inde.

À l’ouverture de la session, plusieurs délégations avaient dénoncé les manœuvres dilatoires mises en œuvre par certains membres du Comité afin de retarder ou bloquer les dossiers des ONG.  C’est ainsi que l’Union européenne avait argué que les ONG de sa zone géographique étaient particulièrement victimes de cette pratique.  Aujourd’hui, certains membres du Comité ont pris la parole pour défendre les ONG issues de leur pays.  Ainsi, lorsque la Fédération de Russie a demandé une liste des organisations partenaires de Urgent Action Fund for Women's Human Rights (États-Unis), la délégation américaine a estimé que la question n’est pas légitime, puisque l’organisation y avait déjà répondu.  Le Secrétariat a précisé que l’ONG avait choisi de ne pas publier les détails de ses sponsors, avant que la Chine ne demande à la même ONG une liste des dépenses administratives, étant donné que celles-ci dépassent 30% de son budget.

Ensuite, alors que la Turquie sollicitait des détails sur le travail spécifique des deux branches de « Mission Armenia » Charitable Non-governmental Organization (Arménie), la délégation arménienne s’est insurgée contre « les manœuvres d’une délégation » qui empêche les ONG arméniennes d’accéder au statut consultatif spécial de l’ECOSOC, insistant sur l’importance pour les membres du Comité de travailler dans l’impartialité.  L’approche de la Turquie respecte les principes du Comité des ONG, a rétorqué la délégation turque, avant de rappeler que plusieurs ONG arméniennes ont déjà été recommandées pour le statut consultatif spécial.

Parmi les ONG ayant eu l’onction du Comité ce jour, on compte la Women's Entrepreneurship Day Organization, Inc. des États-Unis.  Cette ONG créée en 2016 se présente comme un mouvement de soutien aux femmes d’affaires dans le monde.  Ainsi, elle incite les femmes dirigeantes, innovatrices et entrepreneuses à lancer des startups, à stimuler l’expansion économique et s’est donnée pour mission d’autonomiser les 4 milliards de femmes du monde, et de sortir de la pauvreté 250 millions de filles.

En rappel, le Comité peut recommander trois différents statuts consultatifs auprès de l’ECOSOC: le statut consultatif général, le statut consultatif spécial et l’inscription sur la Liste.

Le premier statut est réservé aux grandes ONG internationales dont les domaines d’action et de travail couvrent la majorité des points contenus dans l’agenda de l’ECOSOC et de ses organes subsidiaires.  Ces ONG sont habilitées à soumettre au Conseil des communications écrites et des pétitions, et à proposer l’inscription de points à l’ordre du jour.  Le statut consultatif spécial est octroyé aux ONG travaillant dans un domaine spécifique et les autorise à soumettre des communications écrites et des pétitions à l’ECOSOC.  Enfin, la Liste va aux ONG qui ont plutôt tendance à travailler d’une manière plus technique et/ou restreinte.  Elles ne peuvent soumettre au Conseil que des communications écrites.  

Le Comité des ONG poursuivra ses travaux lundi, 23 mai, à partir de 10 heures, en entamant l’examen des 610 rapports quadriennaux qui sont sur sa table. 

SUITE DES NOUVELLES DEMANDES D’ADMISSION AU STATUT CONSULTATIF ET NOUVELLES DEMANDES DE RECLASSEMENT

Octroi du statut consultatif spécial

  1. South Asian Legal Clinic (Ontario) (Canada)
  1. Students for Sensible Drug Policy Australia Inc. (Australie)
  1. Treatment Action Group (États-Unis)
  1. Women's Entrepreneurship Day Organization, Inc. (États-Unis) 

Examen des demandes de statut consultatif 

L’Estonie souhaiterait avoir les faits d’armes de Russian Union of Journalists (Fédération de Russie) dans le domaine de la défense des droits des journalistes dans leur pays, tandis que la Turquie entend avoir des détails sur le travail qu’effectue RüstungsInformationsBüro e.V. (Allemagne)en matière de résolution de conflit.  Le Pakistan a demandé des précisions sur les ateliers organisés par Secours Islamique France (France).  Israël a également sollicité des détails sur les activités de Sheikh Abdullah Al Nouri Charity Society (Koweït), alors que Cuba veut savoir si les ressources reçues par Social Progress Imperative, Inc. (États-Unis) de la part des philanthropes sont affectées à des projets spécifiques.  La même délégation veut savoir pourquoi les frais administratifs de Solidarity for Peace and Reunification of Korea (République de Corée) sont si élevés.  De même, la Grèce veut comprendre pourquoi à peine 2% des dépenses de SosyalBen Vakfı (Turquie) sont affectées aux activités.  La Fédération de Russie a demandé pour sa part des détails sur les activités que mène en Syrie Stitching Impunity Watch (Pays-Bas).  

La Grèce a ensuite demandé des éclaircissements sur les activités de Su Politikaları Derneği (Turquie).  La Fédération de Russie veut savoir à quel titre Tai Studies Center (États-Unis) avait été accréditée à l’Instance permanente pour les droits des peuples autochtones.  La Chine a demandé à The American India Foundation (États-Unis) si ses organisations partenaires sont accréditées auprès de l’ECOSOC, et la Turquie a sollicité les détails financiers de The Auschwitz Institute for Peace and Reconciliation (États-Unis).  Bahreïn s’intéresse aux activités de 2021 et 2022 de The Bar Human Rights Committee (Royaume-Uni).  L’Estonie s’est enquise des modes d’accession à la direction de The Global Energy Association on Development of International Research and Projects in the Field of Energy (Fédération de Russie), avant que les États-Unis ne s’intéressent aux fonds dépensés dans ses activités.  The Center for Justice and Accountability (États-Unis) doit apporter des détails sur ses sources de financement à la demande de l’Inde, alors que la Turquie veut savoir comment sont choisis les experts de The Global Initiative against Transnational Organized Crime (Suisse).

Nous attendons la liste des pays dans lesquels travaille Tom Lantos Foundation for Human Rights and Justice (États-Unis), puisqu’elle déclare être une ONG internationale, a souligné l’Inde.  Cuba veut des détails financiers de Transitional Justice Working Group (République de Corée), tandis que la Grèce souhaite des informations précises sur les activités en mer Noire de Turkish Marine Research Foundation (TUDAV) (Turquie).  La même délégation attend le dernier budget de Türk Kadınlar Birliği Derneği (Turquie).  Elle a aussi demandé la liste des pays européens où se déploie Türkiye Gençlik Vakfi (Tügva) (Turquie).

À son tour, la Fédération de Russie a demandé une liste des organisations partenaires de Urgent Action Fund for Women's Human Rights (États-Unis).  Les États-Unis ont toutefois estimé que la question n’est pas légitime, puisque l’organisation y avait déjà répondu.  Le Secrétariat a précisé que l’ONG avait choisi de ne pas publier les détails de ses sponsors.  La Chine a demandé à la même ONG une liste des dépenses administratives, étant donné que celles-ci dépassent 30% de son budget.  Le Nicaragua a demandé comment War Child (Royaume-Uni) prévoit de participer aux activités des agences onusiennes alors qu’elle n’a pas encore obtenu de statut consultatif auprès de l’ECOSOC.  La Chine veut savoir si Wikimedia Foundation Inc (États-Unis) a établi des partenariats avec des pays d’Asie et comment sont choisies les écoles bénéficiaires des projets de World Without Genocide (États-Unis). 

La Grèce a demandé des détails sur les groupes de travail mis en place par Österreichischer Rat Für Nachhaltige Entwicklung -Österreichischer Nachhaltigkeitsrat für soziale, ökologische und ökonomische Angelegenheiten (Autriche), tandis que la Turquie veut voir clair sur le nombre de membres de « Armenian Women for Health and Healthy Environment » NGO (Arménie).  La Turquie a également demandé les détails sur le travail spécifique des deux branches de « Mission Armenia » Charitable Non-Governmental Organization (Arménie).  L’Arménie s’est alors insurgée contre « les manœuvres d’une délégation » qui empêche cette ONG et les ONG arméniennes d’accéder au statut consultatif spécial de l’ECOSOC, et a insisté sur l’importance pour les membres du Comité de travailler dans l’impartialité.  Une remarque qui a fait réagir la Turquie qui a dit soutenir l’implication de toutes les ONG dans le travail de l’ONU.  L’approche de la Turquie respecte les principes du Comité des ONG, s’est-elle défendue, avant de rappeler que plusieurs ONG arméniennes ont déjà été recommandées pour le statut consultatif spécial.

À la suite de cet échange, le Bahreïn a réclamé des détails sur les sponsors de Arab Media Union (Égypte), alors que la Fédération de Russie attend la liste des financiers de Asia Pacific Transgender Network (Thaïlande).  Pour sa part, la Chine veut avoir des précisions sur le financement des projets de Associación Red de Mujeres Afrolatinoamericanas, Afrocaribeñas y de la Diáspora (Nicaragua).  Cuba a demandé si l’ONG internationale Associação Nacional de Juristas Evangélicos –ANAJURE (Brésil) est ouverte aux autres nationalités, étant donné que ses membres actuels sont tous brésiliens.  Le Pakistan veut des explications sur les activités lucratives de Aurat Publication and Information Service Foundation Lahore (Pakistan), alors que l’Inde cherche à comprendre comment Baghbaan (Pakistan) mène des actions dans la Corne de l’Afrique.  Le Nicaragua souhaite examiner la liste des activités pour 2020 et 2021 de Charity Organization « International Charity Foundation Global Ukraine » (Ukraine), alors que la Fédération de Russie a voulu avoir des détails sur les réunions portant sur la coopération Sud-Sud auxquelles a pris part la China Biodiversity Conservation and Green Development Foundation (Chine).  La même délégation s’est aussi enquise des noms des gouvernements partenaires de ERA -LGBTI Equal Rights Association (Serbie).

Ensuite, la Turquie a demandé si Engineering Association for Development and Environment (Iraq) compte des succursales dans d’autres pays.  Les États-Unis veulent la liste des victimes du terrorisme que Habilian Association (Iran) a aidées et savoir comment Imam Khomeini Relief Foundation (Iran) aide les jeunes à se marier.  Pour sa part, le Nicaragua a voulu savoir dans quels pays du Moyen-Orient travaille International Anti Terrorism Movement (Inde).  Le Pakistan veut des détails sur certaines activités de International Human Right Organization (Pakistan), tandis que la Chine veut savoir qui sont les partenaires de Lanka Fundamental Rights Organization (Sri Lanka).  La même demande a été formulée par Bahreïn à Mwatana Organization for Human Rights (Yémen).  La Fédération de Russie a demandé des détails sur les partenariats engagés par National Human Rights Civic Association « Belarusian Helsinki Committee » (Bélarus).  Même préoccupation pour l’Inde au sujet de l’ONG Noble World Records (Inde).  La Chine veut des détails sur les partenariats de Organization « Association Of Wives And Mothers Of Soldiers Participating In Ato » (Ukraine) avec les agences onusiennes, alors qu’Israël veut en savoir plus sur les partenaires de Palestinian Association for Human Rights (Witness) (Liban).

L’Inde a ensuite demandé des précisions sur les partenaires de Solidariteit/Solidarity (Afrique du Sud), une requête également adressée par le Pakistan a The Gulmit Educational and Social Welfare Society, Hunza Gilgit (Pakistan).  La Fédération de Russie attend pour sa part les détails des activités de 2021 et 2022 de The Union of Non-governmental Associations « The International Non-governmental Organization « The World Union of Cossack Atamans »(Kazakhstan).  Le Pakistan veut des précisions sur les activités de Youth for Human Rights Pakistan (Pakistan) et souhaite en outre comprendre pourquoi ALQST Human Rights (Royaume-Uni) n’a aucun membre.  De son côté, Cuba veut avoir des détails sur les pays d’Amérique latine où travaille ASOCIACION ENRAIZADOS EN CRISTO Y EN LA SOCIEDAD (Espagne).  La Chine attend toujours les réponses aux questions précédemment posées à Allianz für Demokratie in Laos (ADL) e.V (Allemagne), et veut le détail des répartitions budgétaires des activités menées par American Center for International Labor Solidarity (États-Unis).  Elle souhaite aussi des éclaircissements sur les activités de American Medical Women's Association, Inc. (États-Unis).  Elle a réitéré cette demande à American Sociological Assn. (États-Unis).  La Fédération de Russie a par ailleurs souhaité avoir la liste complète des partenaires financiers de Associazione European Federation for Freedom of Belief (Italie), et le Nicaragua a voulu savoir comment se font les contributions au budget de Associazione Luca Coscioni per la libertà di ricerca scientifica (Italie) par ses membres.

L’Assyrian Aid Society of America Inc. (États-Unis) et l’Assyrian Documentation Centre (États-Unis) devront expliquer à la Turquie le mode électoral des membres de leur Conseil d’administration.  Le Bahreïn a demandé à Avaaz Foundation (États-Unis) comment l’ONG travaille en dehors de son pays d’origine.  Cuba a voulu en savoir plus sur les liens et les projets menés par Bahrain Center for Human Rights (Danemark) avec la Fédération internationale des droits de l’homme.  Est-ce que l’ONG est indépendante de ses bailleurs de fonds ? 

Israël a demandé à C.A.R.E Scandinavia -Citizens Against Radicalism & Extremism (Danemark) comment l’ONG peut se considérer « danoise » alors que ses membres se trouvent hors du Danemark.  Comment fait Ceasefire Centre for Civilian Rights (Royaume-Uni) pour faire le suivi de la situation en Syrie sans personnel sur place, a interrogé la Fédération de Russie.  Quelles sont les origines des fonds reçus par Christian Solidarity International (CSI) (Suisse), a questionné Cuba.

Que fait le Comité de Vigilance pour la Démocratie en Tunisie (Belgique) en Belgique et en Tunisie ? a voulu savoir la Turquie.  La Chine a ensuite demandé des précisions sur le recrutement des employés de Common Good Foundation (États-Unis).  Est-ce qu’elle emploie des chercheurs ?  Et quel est le mandat du Conseil d’administration de Coptic Solidarity (États-Unis) ? a encore questionné la délégation chinoise.  Diakonia (Suède) devra pour sa part fournir au Pakistan l’état financier de 2021.

Avec quels gouvernements Disability-IN (États-Unis) travaille ? a interrogé la ChineEmberi Méltóság Központ (Hongrie) devra préciser au Mexique l’origine des dons individuels et la provenance des fonds publics.  La Fédération de Russie a demandé à Eurazijos žalos mažinimo asociacija (Lituanie) des détails de ses projets en Russie et une liste de ses partenaires.  Comment fait Euro-Mediterranean Human Rights Monitor (Suisse) pour collecter les données, a questionné Israël

La Chine a ensuite voulu savoir avec quel partenaires European Foundation for South Asian Studies (Pays-Bas) travaille en Asie du Sud-Est avant de demander si l’European Interreligious Forum for Religious Freedom (EIFRF) (France) a participé à des événements à l’ONU et quelles avaient été ses contributions. Israël a demandé à Fundació Josep Irla (Espagne) de fournir ses états financiers de 2020 et de 2021. 

Le Nicaragua a prié la Fundacja Otwarty Dialog (Pologne) de donner des détails sur ses partenaires.  La Chine a demandé à Global Doctors for Choice, LLC (États-Unis) d’utiliser les noms officiels de Taïwan, de Hong-Kong et de Macao.  Elle a aussi réclamé le détail de la manifestation organisée en 2021 par le Gulf Centre for Human Rights (GCHR) Limited (Irlande).

Combien de membres font partie de Hellenic Institute of Cultural Diplomacy -Non-profit Civil Association (Grèce), a voulu savoir la Turquie.  Quelles sont les sources de financement de Hokok Coalición Internacional Contra la Impunidad (Espagne), a questionné BahreïnHuman Concern International (HCI) (Canada) a pour sa part été priée par Israël de clarifier ses états financiers de 2019.  Human Rights at Sea (Royaume-Uni) est-elle une organisation de lobbying ou de plaidoyer, a ensuite interrogé la Chine avant que Cuba demande à Humanium (Suisse) des informations sur les pays où elle travaille.  Quels sont les objectifs et les impacts de ses projets ? 

L’Inde a réclamé des détails sur les projets de IFEX (Canada) avec les entités des Nations Unies, ainsi que sur les activités que l’ONU mène dans les 65 pays et leurs financements.  La Fédération de Russie a demandé à INPUD Limited (Royaume-Uni) de préciser quels projets ont été menés avec l’Open Society Foundation.  Ilankai Thamil Sangam, Inc. (États-Unis) a été priée par le Pakistan de fournir les états financiers de 2019. 

La Fédération de Russie a demandé à Inimõiguste Instituut (Estonie) une liste de ses projets à l’étranger.  Qu’a fait Interfaith Center on Corporate Responsibility (États-Unis) en 2020 et en 2021 ? a questionné la Chine.  Quelles sont les contributions de International Action Network for Gender Equity and Law (États-Unis) aux réunions des entités des Nations Unies ? a interrogé la Chine.  

Cuba a demandé à International Civil Society Action Network, Inc. (États-Unis) les raisons de son déficit budgétaire.  Pourquoi International Dalit Solidarity Network (Danemark) utilise deux adresses différentes et quel était son état financier en 2020, a demandé l’IndeInternational Human Rights Commission La Commission Internationale des Droits de l'homme Mezinárodní komise pro lidská práva -nadační fond, ve zkrácené formě IHRC- nadační fond (République tchèque) est-elle basée à Prague ou à Zurich, a interrogé l’Estonie. Cette ONG est-elle une organisation nationale ou internationale ? 

Quel est le budget consacré par International Legal Assistance Consortium (Suède) à ses projets, a voulu savoir Israël.  Comment Interregional non-governmental human rights organization « Man and Law » (Fédération de Russie) garantit-elle son indépendance, a questionné la Chine qui a également voulu en savoir plus sur les projets et partenaires de Intl. WeLoveU Foundation (République de Corée). 

Quelles sont les activités de Kuwait Bar Association (Koweït) en 2022 et au-delà, a interrogé Israël.  Les projets de Kvinnors Nätverk (Suède) prévus pour 2019 ont-ils été réalisés et quelle est leur portée, a questionné la Turquie.  Dans quels pays travaille L'institut européen de droit international et les relations internationales (IEDI) -The European Institute for International Law and International Relations (EIIL) (France), a ensuite demandé la Fédération de Russie.

Israël a ensuite demandé des éclaircissements sur les contacts de Muslim Hands (Royame-Uni) avec la Goodwill Commission ainsi que sur les relations entre Nations Global Consulting LLC (États-Unis) et Euro-mediterranean Human Rights Monitor.

La Chine a voulu savoir pourquoi Non c’è pace senza giustizia (Italie) a attendu 15 ans après sa création pour demander un statut.  Quels sont les rôles et les relations de Panhellenic Union of Cappadocian Associations (Grèce) avec les associations qui sont membres, a demandé la Turquie.  Et comment Photographers without Borders (Canada) garantit la « précision » de ses articles, s’est enquise la Chine qui a également souhaité connaître les partenaires locaux de SKT Welfare (Royame-Uni).  Quelles sont les activités de consultance de Salam for Democracy and Human Rights (Royame-Uni)? a questionné Bahreïn

Quelle est la valeur des projets de Syrian American Medical Society Foundation (États-Unis), a demandé la Fédération de Russie.  Les États-Unis ont ensuite expliqué que cette ONG travaille avec plus de 100 hôpitaux en Syrie malgré des attaques contre les travailleurs humanitaires y compris les attaques chimiques.  Elle a secouru plus de 1,5 millions de personnes en Syrie et nous soutenons le travail de cette ONG, a dit la représentante.  

Terre Des Femmes -Menschenrechte fuer die Frau e.V. (Allemagne) a été priée par le Nicaragua de donner des détails sur les contrats qu’elle a signés.  La Fédération de Russie a ensuite demandé à The Andrey Rylkov Foundation for Health and Social Justice (Fédération de Russie) si parmi ses membres figurent des ONG qui ont déjà le statut consultatif.  Comment The Center for Bioethics and Culture (États-Unis) garantit l’efficacité de son budget, a voulu comprendre la Chine.

Dialogue avec les ONG

Au cours du dialogue avec les ONG, les États-Unis ont demandé à Nithyananda Dhyanapeetam (Inde) de préciser la nature de ses liens avec le guru Swami Nithyananda qui est accusé d’abus et de prises d’otages en Inde.  L’ONG a précisé être une organisation caritative qui se concentre sur la réalisation des ODD en particulier la lutte contre la faim.  Nous sommes nous-mêmes victimes d’enlèvement et nous n’avons jamais été accusés de crimes, a-t-elle souligné.  L’Inde a noté des anomalies sur le site Internet de l’ONG qui méritent des éclaircissements par écrit. 

Les États-Unis ont également voulu en savoir plus sur les relations de Nithanandeshwara Hindu Temple, Charlotte (États-Unis) avec Swami Nithyananda.  C’est notre « guru » a répondu le représentant de l’ONG.  Nous étudions ses textes qui sont axés sur la non violence.  Le budget de l’ONG est de 1 dollar, a constaté l’Inde.  Comment fait-elle pour travailler avec un budget si modeste ? 

La National Committee on BRICS Research (Fédération de Russie) a expliqué qu’elle a été créée pour faire la promotion de BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) par des échanges et des événements comme l’école des BRICS.  Les États-Unis ont demandé des réponses écrites sur le financement des activités académiques de l’ONG, les dates, les lieux et le nombre des participants à ces activités.  

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