Le 23 novembre 2021, le Comité du Conseil de sécurité faisant suite aux résolutions 1267 (1999), 1989 (2011) et 2253 (2015) concernant l’EIIL (Daech), Al-Qaida et les personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés a approuvé l’inscription de l’entrée ci-dessous sur la Liste des individus et entités faisant l’objet de sanctions –gel des avoirs, interdiction de voyager et embargo sur les armes– conformément au paragraphe 1 de la résolution 2368 (2017) du Conseil de sécurité et adoptée en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies:
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité
L’atmosphère politique reste clivée en Libye, alors même que l’ensemble de la population a soif de se rendre aux urnes, a constaté ce matin, par visioconférence depuis Tripoli, l’Envoyé spécial du Secrétaire général et Chef de la Mission d’appui des Nations Unies dans ce pays (MANUL).
Le Conseil de sécurité a procédé ce matin à son examen trimestriel de la situation an Iraq, un mois et demi après la tenue d’élections législatives anticipées jugées généralement pacifiques et bien organisées, avec des améliorations techniques et procédurales importantes.
« Les victimes d’atrocités présumées en Libye continuent de souffrir sans avoir de recours réel à la justice et à l’établissement des responsabilités », a déclaré, cet après-midi au Conseil de sécurité, le Procureur de la Cour pénale internationale (CPI), en souhaitant que cette lacune soit comblée sans plus tarder.
À l’occasion d’un débat consacré à « l’incidence du détournement et du trafic d’armes sur la paix et la sécurité » organisé par sa présidence mexicaine du Conseil de sécurité, les participants ont mis l’accent sur la nécessité d’une meilleure prévention pour éviter que les armes légères et de petit calibre (ALPC) ne tombent dans des mains criminelles ou terroristes, ou encore contribuent à la prolongation des conflits en contournant les embargos sur les armes mis en place par le Conseil lui-même.
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de novembre, M. Juan Ramón de la Fuente Ramírez (Mexique):
« Abandonner le peuple afghan serait une erreur historique, une erreur déjà commise qui a eu des conséquences tragiques par le passé », a mis en garde cet après-midi, devant le Conseil de sécurité, la Représentante spéciale du Secrétaire général en Afghanistan.
L’achèvement du processus électoral est « plus important que jamais », afin que tous les efforts puissent revenir aux priorités clefs de la gouvernance, de la sécurité et du développement en Somalie, a expliqué, ce matin, le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef de la Mission d’assistance des Nations Unies en Somalie (MANUSOM), M. James Swan, venu présenter le rapport du Secrétaire général. Son appel a été relayé par la majorité des délégations, qui ont également insisté sur la nécessité d’aller au « plus vite » et de respecter le quota de 30% de femmes élues.
Invité par sa présidence mexicaine à réfléchir sur la diplomatie préventive en tant qu’objectif commun pour tous les organes principaux de l’Organisation des Nations Unies, le Conseil de sécurité a adopté, aujourd’hui, une déclaration présidentielle dans laquelle il se dit « déterminé à tout mettre en œuvre pour encourager les échanges réguliers avec l’Assemblée générale, le Conseil économique et social, la Cour internationale de Justice et le Secrétariat, dans le respect des mandats conférés aux uns et aux autres par la Charte des Nations Unies, en particulier sur les questions relatives aux outils et mécanismes de diplomatie préventive ».
Lors d’une brève séance tenue cet après-midi, le Conseil de sécurité a décidé à l’unanimité, par sa résolution 2606 (2021), de reconduire pour un mois, jusqu’au 15 décembre 2021, le mandat de la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA) dans les termes prévus aux paragraphes 1 et 2 de sa résolution 2575 (2021), adoptée le 11 mai.