Le Conseil de sécurité a décidé ce matin, de proroger jusqu’au 31 octobre 2022 le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO). L’adoption par 13 voix contre zéro, avec 2 abstentions (Fédération de Russie et Tunisie), de la résolution 2602 (2021) a suscité les commentaires de 7 des 15 membres du Conseil. Le mandat de la MINURSO n’a pas fait l’objet d’un renouvellement consensuel depuis 2017.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité
Le Conseil de sécurité a décidé ce matin, par sa résolution 2603 (2021), adoptée à l’unanimité, de reconduire, jusqu’au 31 octobre 2022, le mandat de la Mission de vérification en Colombie. Le Conseil dit prendre acte de la lettre en date du 20 octobre 2021, que lui a adressée le Président de la Colombie en vue d’une telle reconduction.
« Au Mali, la situation est grave », là où au Niger « le modèle démocratique fonctionne et les autorités ont une vraie vision stratégique pour leur pays », a déclaré ce matin la France, venue informer le Conseil de sécurité des conclusions d’une mission qu’elle a conduite dans ces deux pays, aux côtés du Niger, qui est également membre du Conseil.
Le Conseil de sécurité a, ce matin, demandé que des mesures préventives et correctives soient prises d’urgence pour assurer l’égalité d’accès à l’éducation dans les situations de conflit armé. En adoptant à l’unanimité de ses 15 membres la résolution 2601 (2021), le Conseil a également condamné l’utilisation d’écoles à des fins militaires par des forces ou des groupes armés, dans la mesure où cela en fait des objectifs légitimes d’attaque, mettant ainsi en danger la sécurité des enfants et des enseignants et empêchant les premiers d’avoir accès à l’éducation. La résolution exhorte en outre toutes les parties à un conflit armé à respecter le caractère civil des écoles et établissements d’enseignement, conformément au droit international humanitaire.
« La réalité, c’est que la situation sécuritaire s’est détériorée et la crise s’approfondit » au Mali, a déclaré aujourd’hui devant le Conseil de sécurité le Représentant spécial du Secrétaire général dans ce pays, M. Al-Ghassim Wane, qui a invité le Conseil à réfléchir sur les modalités d’un travail commun et à mieux détailler les rôles et responsabilités respectifs des différents acteurs dans le pays, y compris en termes d’exigence et d’établissement des responsabilités.
À l’occasion d’un débat de haut niveau sur la coopération entre les Nations Unies et l’Union africaine, tenu en visioconférence et auquel ont participé notamment quatre chefs d’État et deux chefs de gouvernement, le Conseil de sécurité a adopté aujourd’hui une longue déclaration présidentielle dans laquelle il félicite l’organisation continentale pour ses efforts visant à renforcer l’Architecture africaine de paix et de sécurité et considère que la question de « l’obtention de ressources prévisibles, durables et souples » représente « l’un des principaux obstacles » qu’elle rencontre pour s’acquitter efficacement de ses mandats en matière de maintien de la paix et de la sécurité régionales.
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois d’octobre, M. Martin Kimani (Kenya):
Pendant les consultations qu’il a tenues le 15 octobre 2021, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 2206 (2015) concernant le Soudan du Sud a entendu la Représentante spéciale du Secrétaire général pour la question des enfants et des conflits armés, Mme Virginia Gamba.
Le Conseil de sécurité a adopté, ce matin, une déclaration présidentielle* à l’occasion de l’examen du rapport du Secrétaire général sur les progrès accomplis dans l’exécution du mandat de la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA), présenté par le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, M. Jean Pierre Lacroix. Le Conseil demande notamment de créer une équipe d’assistance électorale intégrée et de faire précéder les élections d’un processus de rédaction de la constitution qui soit « inclusif et transparent ».
L’Envoyé spécial pour la Syrie, qui n’a pas caché sa « déception » face à l’issue de la sixième session de la Commission constitutionnelle à Genève, a exhorté, aujourd’hui, les membres du Conseil de sécurité à « une diplomatie constructive » pour sauver des vies, atténuer les souffrances, promouvoir la stabilité et mettre en œuvre intégralement la résolution 2254 (2015). Le Conseil, qui examinait les situations politique et humanitaire en Syrie, a aussi entendu les vives critiques que la Coordonnatrice générale du Congrès national syrien a adressées à une Commission constitutionnelle qui néglige « presque totalement » les mesures de confiance mentionnées dans la résolution précitée.