Le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 2374 (2017) tient une réunion avec le Mali et les États et organisations de la région pour discuter de l’application du régime de sanctions relevant de la résolution
Le 16 mars 2022, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 2374 (2017) concernant le Mali a entendu, dans le cadre de consultations, des déclarations relatives à l’application du régime de sanctions faites par les délégations du Mali, de l’Algérie, du Burkina Faso, de la Gambie, du Ghana (en sa qualité de Président de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest), de la Guinée, du Maroc, de la Mauritanie, du Niger, du Nigéria, du Sénégal et de l’Union africaine.
Le Président du Comité a invité toutes les délégations à faire part aux membres du Comité des difficultés rencontrées dans l’application des mesures ciblées (interdiction de quitter le territoire et gel des avoirs) que le Conseil de sécurité avait mises en place contre les personnes désignées par le Comité.
Dans leurs déclarations, les délégations participantes ont souligné que des facteurs tels que la porosité des frontières dans la région et le faible niveau d’accès aux services bancaires constituaient des obstacles à la pleine application des sanctions. Elles ont formulé des observations sur la dynamique régionale, et certaines ont donné leur avis sur les sanctions imposées par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest au Mali.
Les États et organisations de la région ont salué les efforts déployés par le Comité pour favoriser le dialogue avec les pays de la région et d’autres acteurs régionaux.
Les membres du Comité se sont félicités de l’occasion qui leur était donnée d’échanger avec les États et acteurs de la région, dont la coopération était essentielle à l’efficacité du régime de sanctions. Ils ont également souligné que ce régime avait pour seul objectif de promouvoir la paix et la stabilité au Mali et encouragé toutes les parties signataires de l’Accord de 2015 pour la paix et la réconciliation au Mali à redoubler d’efforts pour l’appliquer.