Le Sous-Directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a appelé, aujourd’hui, à la fin « des pratiques de pêche destructrices », à l’origine d’une perte de 80 milliards de dollars par an, et de la pêche illégale, évaluée entre 10 et 23 milliards de dollars par an.
En cours au Siège de l'ONU
Assemblée générale
Le moment est venu de répondre à « l’Appel des océans »*, a estimé la Secrétaire générale de la Convention de Ramsar sur les zones humides et animatrice du dialogue de partenaires sur la gestion des systèmes marins et côtiers qu’a organisé, aujourd’hui, la Conférence de haut niveau des Nations Unies sur les océans.
Dans un soufflement de conque dont les échos ont retenti dans la salle de l’Assemblée générale, la Conférence de haut niveau des Nations Unies sur les océans a entamé, ce matin, sa semaine de travaux censés aboutir à l’adoption d’un « appel à l’action » à l’heure où « le monde industrialisé, dans sa quête de richesse, a oublié de protéger la poule aux œufs d’or ».
L’Assemblée générale a célébré, aujourd’hui, le dixième anniversaire de l’adoption de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, l’occasion pour de nombreux dignitaires, dont le Président de la Bolivie, de faire le bilan des progrès réalisés, mais aussi des défis qui persistent dans l’application de cet instrument juridique, considéré par beaucoup comme un « cadre universel de survie et de dignité des peuples autochtones ».
Aujourd’hui à l’Assemblée générale, plusieurs intervenants, dont les délégations de la Bolivie et de l’Équateur, ont plaidé pour l’adoption d’une déclaration des droits de la nature, pour passer d’une vision de la Terre comme propriété à une vision dans laquelle elle est détentrice de droits.
L’Assemblée générale a ouvert aujourd’hui son « Laboratoire de financement des objectifs de développement durable » pour trouver les moyens de mobiliser les 6 000 milliards de dollars annuels ou 90 000 milliards sur 15 ans nécessaires à la réalisation des 17 objectifs du Programme 2030.
L’Assemblée générale des Nations a été aujourd’hui la scène d’un état des lieux alarmant de la situation climatique mondiale, avec en tête le Secrétaire général des Nations Unies, M. António Guterres, qui a appelé la communauté internationale à lutter contre une menace que les scientifiques du monde entier dénoncent depuis des années.
Les mânes des personnes disparues après « nuit et brouillard » le décret pris en 1941 par le régime nazi sur la déportation des opposants et après « l’Opération Condor », vaste campagne d’assassinats conduite dans les années 1970 en Amérique latine, ont été invoqués, aujourd’hui, au Siège de l’ONU, pour appeler à une universalisation de la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées, adoptée il y a tout juste 10 ans.
La Conférence des Nations Unies pour la négociation du premier instrument juridiquement contraignant visant à interdire les armes nucléaires a tenu aujourd’hui une séance d’organisation de sa première phase de négociation de quatre semaines qui débutera le 27 mars.
L’Assemblée générale a achevé, ce 23 décembre, la principale partie de sa soixante et onzième session marquée, au débat général, à la plénière ou dans les six grandes commissions, par une certaine anxiété face à l’état incertain et instable du monde: conflits, terrorisme, extrême pauvreté, changements climatiques.