Le 5 juin 2018, l’Assemblée générale des Nations Unies a élu Mme María Fernanda Espinosa Garcés, Ministre des affaires étrangères de l’Équateur, à la présidence de sa soixante-treizième session. Mme Espinosa Garcés devient ainsi la quatrième femme élue à ce poste depuis la création de l’Organisation des Nations Unies, il y a 73 ans.
En cours au Siège de l'ONU
Assemblée générale
Vingt États Membres ont, cet après-midi, annoncé des contributions supplémentaires pour financer, en 2018, les activités de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA).
Le Comité chargé des ONG a recommandé aujourd’hui le statut consultatif général auprès du Conseil économique et social (ECOSOC) pour l’organisation iranienne « Imam Ali’s Popular Students Relief Society » et le statut consultatif spécial pour 16 ONG. Le Comité a reporté sa décision sur 41 autres dossiers.
Il est difficile d’imaginer qu’il y a encore 15 ans, aucun instrument international n’existait pour faire face à la corruption et restituer les avoirs volés, s’est exclamé le Directeur exécutif de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), à l’ouverture du débat de haut niveau organisé aujourd’hui par l’Assemblée générale pour célébrer l’adoption, en 2003, de la Convention des Nations Unies contre la corruption et le fait que « nous sommes sur la bonne voie », selon le Président de l’Assemblée.
Le Président de l’Assemblée générale, M. Miroslav Lajčák, a convoqué une réunion de haut niveau sur la consolidation et la pérennisation de la paix les 24 et 25 avril 2018 au Siège de l’ONU, à New York. Ce sera la plus grande réunion de chefs d’État et de gouvernement et de ministres depuis le débat général de septembre 2017.
Cent bougies pour Nelson Mandela et 70 pour la Déclaration universelle des droits de l’homme. La Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale a été commémorée cette année dans un contexte inhabituel. Malgré les progrès enregistrés depuis la naissance de l’« icône mondiale » et la consécration de l’égalité de tous en droits, le monde se retrouve en butte à l’aggravation de la xénophobie, du racisme et de l’intolérance, y compris de l’antisémitisme et de la haine antimusulmane, sans oublier la multiplication des partis néonazis et d’extrême droite.
Le Comité spécial des Nations Unies sur la décolonisation, connu officiellement sous le nom de Comité spécial chargé d’étudier la situation en ce qui concerne l’application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux (également connu sous le nom de Comité des 24), effectuera une mission de visite officielle en Nouvelle-Calédonie et à Paris du 12 au 19 mars 2018.
« La tâche de l’Assemblée générale est de porter la voix de ceux qui ne sont pas dans cette salle, qui ne négocient pas les résolutions et qui ne prennent pas la parole aux réunions de haut niveau. » C’est avec ce rappel que le Président de l’Assemblée générale, M. Miroslav Lajčák, avait donné le coup d’envoi des travaux de la soixante-douzième session placée sous le signe de la « Priorité à l’être humain: paix et vie décente pour tous sur une planète préservée ». Devant 130 chefs d’État et de gouvernement, le nouveau Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, avait reconnu, le 19 septembre: « Nous sommes un monde en morceaux. Nous devons être un monde en paix ».
L’an dernier, 26 États Membres avaient promis de débourser plus d’un milliard de dollars pour le financement des activités opérationnelles des agences, fonds et programmes du système des Nations Unies, un engouement qui a été moindre cette année puisque 20 États Membres seulement sont venus faire des promesses de contributions à ces activités pour 2018, à l’occasion de la Conférence annuelle consacrée à ces annonces, qui totalisent 398 980 195 dollars.
La réunion de haut niveau chargée d’examiner la mise en œuvre effective du Nouveau Programme pour les villes a pris fin aujourd’hui à l’Assemblée générale, après deux jours de tables rondes et de débats entre spécialistes des questions urbaines et membres du groupe d’experts chargé par le Secrétaire général des Nations Unies de revoir le fonctionnement d’ONU-Habitat.