« Nous ne sommes pas venus ici pour négocier le protocole d’un instrument mais un instrument indépendant », a lancé, ce matin, l’Équateur aux participants à la Conférence pour la négociation d’une convention sur l’interdiction des armes nucléaires, alors que le Brésil martelait: « nous sommes ici pour négocier un traité autonome en vue de l’élimination totale des armes nucléaires ».
En cours au Siège de l'ONU
Assemblée générale
Les participants à la Conférence pour la négociation d’une convention sur l’interdiction des armes nucléaires ont abordé, aujourd’hui, la question épineuse de l’assistance aux victimes des armes et essais nucléaires, y compris dans la région du Pacifique qui a souffert d’un « racisme nucléaire » dénoncé par un représentant de la Polynésie française.
Au troisième jour de leur session de fond, les participants à la Conférence pour la négociation d’une convention sur l’interdiction des armes nucléaires se sentent un peu submergés par la multiplication des propositions d’amendement.
Cernés par une nuée de journalistes, deux survivants d’Hiroshima et de Nagasaki ont déposé, aujourd’hui, une pétition signée par 3 millions de leurs compatriotes à la Conférence pour la négociation d’une convention sur l’interdiction des armes nucléaires. Ayant ouvert hier sa deuxième session de fond, la Conférence poursuivait l’examen de son projet de texte.
C’est donc à un texte « solide sur le plan juridique, exact sur le plan technique et sage sur le plan politique » que la Conférence pour la négociation d’une convention sur l’interdiction des armes nucléaires a commencé à travailler aujourd’hui.
Dans l’océan, la quantité de déchets plastiques s’approche dangereusement de celle des poissons, un tiers des stocks de poissons tombent dans les filets de la pêche illicite et de la surpêche et 40% du récif corallien se perd ou se dégrade.
La célébration de la Journée mondiale de l’océan a donné lieu aujourd’hui à de nombreux appels dont celui du Président de l’Assemblée générale, M. Peter Thomson, à utiliser « le meilleur de la science » pour définir les politiques.
Le Sous-Directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a appelé, aujourd’hui, à la fin « des pratiques de pêche destructrices », à l’origine d’une perte de 80 milliards de dollars par an, et de la pêche illégale, évaluée entre 10 et 23 milliards de dollars par an.
Le moment est venu de répondre à « l’Appel des océans »*, a estimé la Secrétaire générale de la Convention de Ramsar sur les zones humides et animatrice du dialogue de partenaires sur la gestion des systèmes marins et côtiers qu’a organisé, aujourd’hui, la Conférence de haut niveau des Nations Unies sur les océans.
Dans un soufflement de conque dont les échos ont retenti dans la salle de l’Assemblée générale, la Conférence de haut niveau des Nations Unies sur les océans a entamé, ce matin, sa semaine de travaux censés aboutir à l’adoption d’un « appel à l’action » à l’heure où « le monde industrialisé, dans sa quête de richesse, a oublié de protéger la poule aux œufs d’or ».