La cinquième session de la Conférence sur la création au Moyen-Orient d’une zone exempte d’armes nucléaires et d’autres armes de destruction massive (ZEANMO) s’est achevée aujourd’hui au Siège des Nations Unies, à New York, par l’adoption d’un rapport. Elle a donné lieu à une semaine d’échanges, ouverts lundi après les allocutions du Secrétaire général et de son Président, M. Sidi Mohamed Laghdaf, Ambassadeur de Mauritanie. Les discussions, auxquelles Israël a, comme chaque année, refusé de participer, se sont déroulées dans l’ombre du conflit à Gaza et au Liban.
En cours au Siège de l'ONU
Assemblée générale
La cinquième session de la Conférence sur la création au Moyen-Orient d’une zone exempte d’armes nucléaires et d’autres armes de destruction massive (ZEANMO) s’est ouverte, ce matin, au Siège des Nations Unies, à New York.
Reconnaissant que la résistance aux antimicrobiens (RAM) est l’une des menaces sanitaires mondiales les plus urgentes et l’un des défis de développement les plus importants, les États Membres ont adopté, ce matin, un projet de déclaration politique visant à lutter contre ce phénomène, menace majeure pour la santé humaine et animale, la sécurité alimentaire et l’environnement.
On trouvera, ci-après, le texte de l’allocution du Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, prononcée à l’occasion de la réunion de haut niveau célébrant et promouvant la Journée internationale pour l’élimination totale des armes nucléaires, à New York, aujourd’hui:
« L’heure de l’élimination totale des armes nucléaires a sonné », a déclaré ce matin le Secrétaire général de l’ONU à l’ouverture de la Réunion de haut niveau consacrée à la célébration et à la promotion de la Journée internationale pour l’élimination totale de ces armes, une manifestation tenue chaque année à l’occasion de cette Journée instaurée en 2013.
Les 900 millions de personnes menacées par l’élévation du niveau de la mer ont été au cœur de la première réunion plénière de haut niveau de l’Assemblée générale sur les menaces existentielles liées à ce phénomène, conséquence directe du réchauffement climatique. Les intervenants, dont le Secrétaire général, ont réfléchi aux moyens juridiques et financiers de sauver ces personnes « d’une marée de malheurs » et d’empêcher que des pays ne soient « rayés de la carte ».
On trouvera, ci-après, le texte de l’allocution du Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, prononcée lors de la réunion de haut niveau de l’Assemblée générale consacrée aux menaces existentielles posées par l’élévation du niveau de la mer, à New York, aujourd’hui:
« Les ordinateurs nous demandent parfois si nous sommes des robots. Prenons-les aux mots et demandons-nous si nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir d’êtres humains pour rendre véritablement l’espace numérique plus solidaire, juste et inclusif. »
L’action climatique, la participation des jeunes et des femmes, ainsi qu’une gouvernance mondiale plus juste font partie des pistes identifiées pour préparer l’avenir dès aujourd’hui, ont relevé États Membres, organismes onusiens et organisations de la société civile qui prenaient part au quatrième et dernier dialogue interactif du Sommet de l’avenir cet après-midi. Une session qui avait pour thème « L’avenir commence maintenant: renforcer le système mondial pour les générations actuelles et futures ».
Les asymétries « structurelles » et « morales » de la gouvernance mondiale ont donné ce matin de la matière au premier dialogue interactif du Sommet de l’avenir, qui a confirmé les attentes quant à la transformation de cette gouvernance et à l’accélération de la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030. Ces « défaillances » de l’ordre international en vigueur exigent notamment d’améliorer le cadre commun de remboursement de la dette, ont martelé de nombreux responsables gouvernementaux et d’institutions multilatérales, inquiets de voir un « monde de dette élevée sans croissance ».