Malgré d’intenses discussions, les négociateurs de la Conférence sur l’interdiction des armes nucléaires, qui ont examiné aujourd’hui « le meilleur compromis possible », n’ont rien perdu de leur sens de l’humour.
Assemblée générale
Après cinq jours de négociations à huis clos sur les articles de fond du projet de traité*, la Présidente de la Conférence pour la négociation d’un instrument sur l’interdiction des armes nucléaires a annoncé la publication imminente d’un « texte de compromis » pour que les délégations puissent le transmettre à leur capitale avant son adoption, au dernier jour de la Conférence, vendredi 7 juillet.
« Nous aurons un traité et ce sera le meilleur texte possible », a déclaré avec enthousiasme la Présidente de la Conférence pour la négociation d’un instrument juridiquement contraignant visant à interdire les armes nucléaires, au lendemain du lancement officiel des négociations à huis clos sur les articles de fond du projet de traité*.
La Conférence pour la négociation d’un instrument juridiquement contraignant visant à interdire les armes nucléaires a annoncé officiellement, ce matin, le début des négociations sur les articles de fond de son projet de traité*, après deux semaines de « travail considérable » pour amender le texte en première lecture.
« L’éducation ne peut attendre. » C’est ce que n’ont cessé de marteler, aujourd’hui, les participants à une manifestation de haut niveau de l’Assemblée générale relative à la Campagne pour la réalisation des objectifs de développement durable sur l’éducation.
« Nous sommes désormais tout près du but », s’est exclamé le délégué du Liechtenstein alors que la Conférence sur l’interdiction des armes nucléaires entamait, cet après-midi, une nouvelle phase de négociations sur ce qui n’est plus un « projet de convention » mais bien « un projet de traité »*.
Au cours d’une réunion très brève, les participants à la Conférence pour la négociation d’une convention sur l’interdiction des armes nucléaires ont pris note, ce matin, de leur programme de travail révisé*, du 26 au 30 juin, pour une nouvelle phase de discussions sur un projet de texte « beaucoup plus abouti », selon la Présidente de la Conférence, Mme Elayne Whyte Gómez.
« Nous ne sommes pas venus ici pour négocier le protocole d’un instrument mais un instrument indépendant », a lancé, ce matin, l’Équateur aux participants à la Conférence pour la négociation d’une convention sur l’interdiction des armes nucléaires, alors que le Brésil martelait: « nous sommes ici pour négocier un traité autonome en vue de l’élimination totale des armes nucléaires ».
Les participants à la Conférence pour la négociation d’une convention sur l’interdiction des armes nucléaires ont abordé, aujourd’hui, la question épineuse de l’assistance aux victimes des armes et essais nucléaires, y compris dans la région du Pacifique qui a souffert d’un « racisme nucléaire » dénoncé par un représentant de la Polynésie française.
Au troisième jour de leur session de fond, les participants à la Conférence pour la négociation d’une convention sur l’interdiction des armes nucléaires se sentent un peu submergés par la multiplication des propositions d’amendement.