Le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, a affirmé aujourd’hui, à l’occasion d’un débat thématique de haut niveau de l’Assemblée générale intitulé « ONU70: les droits de l’homme au centre de l’action mondiale », que ces derniers constituaient « le moteur le plus puissant de la paix et du développement ».
En cours au Siège de l'ONU
Assemblée générale
La seizième réunion des États parties à la Convention relative aux droits de l’enfant a élu ou réélu, ce matin, neuf membres du Comité des droits de l’enfant pour un mandat de quatre ans qui prendra effet le 1er mars 2017.
Le Comité spécial chargé de l’application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux « Comité spécial de la décolonisation » ou « Comité des Vingt-Quatre ») a réaffirmé, cet après-midi, le droit inaliénable du peuple de la Polynésie française à l’autodétermination.
À quelques jours de la fin de sa session 2016, le Comité spécial de la décolonisation a été appelé à rester vigilant et à bien faire la différence entre « décolonisation » et « réforme coloniale » en Polynésie française. Après cette mise en garde, le Comité spécial a adopté des projets de résolution sur la Nouvelle-Calédonie et la consultation populaire prévue en 2018 et sur les 12 petites îles non autonomes et leur droit d’engranger les bénéfices du Programme de développement durable à l’horizon 2030.
« Toutes les situations de colonisation ne se résolvent pas par le principe d’autodétermination car, dans certains cas, ces situations sont le résultat d’un conflit de souveraineté qui doit être résolu par les parties audit conflit », a affirmé aujourd’hui Mme Susana Malcorra devant le Comité spécial de la décolonisation. Pour l’ancienne Chef de Cabinet du Secrétaire général des Nations Unies, aujourd’hui Ministre des affaires étrangères et du culte de l’Argentine, c’est bien le cas avec les Îles Falkland (Malvinas) dont son pays et le Royaume-Uni se disputent la souveraineté.
Après que l’Ulu, Chef coutumier, des Tokélaou a demandé que soit entendue la voix « distincte » de son peuple sur le changement climatique, le Comité spécial de la décolonisation a adopté sans vote sa résolution annuelle sur le territoire, invitant les États Membres ainsi que les organismes internationaux et régionaux à contribuer au Fonds international d’affectation spéciale pour les Tokélaou afin d’aider ses 1 400 habitants à surmonter les difficultés que leur posent la petite taille de leur territoire, son isolement et le manque de ressources.
Le Comité spécial chargé d’étudier la situation en ce qui concerne l’application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux a adopté aujourd’hui, sans vote, sa résolution annuelle par laquelle il réaffirme le droit inaliénable du peuple portoricain à l’autodétermination et à l’indépendance. Porto Rico, État libre associé aux États-Unis, a été qualifié de « territoire colonial » par plusieurs pétitionnaires et sa Constitution de 1952 de « farce ».
Le Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien organisera à l’Office des Nations Unies à Genève, les 29 et 30 juin, sa Conférence internationale en appui à la paix israélo-palestinienne.
Le Comité spécial de la décolonisation a poursuivi ce matin l’examen de la question du Sahara occidental en entendant le représentant du Front Polisario, qui a accusé la « Puissance occupante » d’avoir « choisi l’option de la confrontation avec la communauté internationale, de mettre fin au processus de paix et de pousser la région dans la direction du pire scénario ».
Ce matin au Comité spécial de la décolonisation, avant de pouvoir dénoncer le statut du Sahara occidental comme « la dernière colonie d’Afrique », les délégations ont d’abord subi un échange vigoureux entre leur Président et le représentant du Maroc opposé « sur la forme et sur le fond » à ce que le Comité entende le pétitionnaire du Front Polisario.