Cent bougies pour Nelson Mandela et 70 pour la Déclaration universelle des droits de l’homme. La Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale a été commémorée cette année dans un contexte inhabituel. Malgré les progrès enregistrés depuis la naissance de l’« icône mondiale » et la consécration de l’égalité de tous en droits, le monde se retrouve en butte à l’aggravation de la xénophobie, du racisme et de l’intolérance, y compris de l’antisémitisme et de la haine antimusulmane, sans oublier la multiplication des partis néonazis et d’extrême droite.
En cours au Siège de l'ONU
Assemblée générale
Le Comité spécial des Nations Unies sur la décolonisation, connu officiellement sous le nom de Comité spécial chargé d’étudier la situation en ce qui concerne l’application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux (également connu sous le nom de Comité des 24), effectuera une mission de visite officielle en Nouvelle-Calédonie et à Paris du 12 au 19 mars 2018.
« La tâche de l’Assemblée générale est de porter la voix de ceux qui ne sont pas dans cette salle, qui ne négocient pas les résolutions et qui ne prennent pas la parole aux réunions de haut niveau. » C’est avec ce rappel que le Président de l’Assemblée générale, M. Miroslav Lajčák, avait donné le coup d’envoi des travaux de la soixante-douzième session placée sous le signe de la « Priorité à l’être humain: paix et vie décente pour tous sur une planète préservée ». Devant 130 chefs d’État et de gouvernement, le nouveau Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, avait reconnu, le 19 septembre: « Nous sommes un monde en morceaux. Nous devons être un monde en paix ».
L’an dernier, 26 États Membres avaient promis de débourser plus d’un milliard de dollars pour le financement des activités opérationnelles des agences, fonds et programmes du système des Nations Unies, un engouement qui a été moindre cette année puisque 20 États Membres seulement sont venus faire des promesses de contributions à ces activités pour 2018, à l’occasion de la Conférence annuelle consacrée à ces annonces, qui totalisent 398 980 195 dollars.
La réunion de haut niveau chargée d’examiner la mise en œuvre effective du Nouveau Programme pour les villes a pris fin aujourd’hui à l’Assemblée générale, après deux jours de tables rondes et de débats entre spécialistes des questions urbaines et membres du groupe d’experts chargé par le Secrétaire général des Nations Unies de revoir le fonctionnement d’ONU-Habitat.
Parce que « c’est dans les villes que la bataille de la durabilité se gagnera ou se perdra », l’Assemblée générale s’est penchée, aujourd’hui, sur le rôle d’ONU-Habitat dans la mise en œuvre du Nouveau Programme pour les villes, adopté en 2016, y compris la recommandation controversée de créer « UN-Urban », un mécanisme interinstitutions de coordination sur l’urbanisation au sein du système de l’ONU.
Ovation debout, tonnerre d’applaudissements, acclamations pour un document attendu depuis 70 ans. Les participants à la Conférence pour la négociation d’un instrument juridiquement contraignant visant à interdire les armes nucléaires ont adopté par 122 voix pour, l’opposition des Pays-Bas et l’abstention de Singapour, un traité qui rend illégales les dernières armes de destruction massive à ne pas faire l’objet d’une interdiction, au cours d’une réunion qui « entrera dans les annales de l’Histoire comme l’un des moments les plus importants dans la poursuite de la paix ».
« Vous avez des alliés dans tous les parlements du monde! » a lancé, ce matin, un sénateur australien aux négociateurs du projet de traité* sur l’interdiction des armes nucléaires, voulant pallier l’absence de son gouvernement et des autres puissances nucléaires à la Conférence des Nations Unies.
Malgré d’intenses discussions, les négociateurs de la Conférence sur l’interdiction des armes nucléaires, qui ont examiné aujourd’hui « le meilleur compromis possible », n’ont rien perdu de leur sens de l’humour.
Après cinq jours de négociations à huis clos sur les articles de fond du projet de traité*, la Présidente de la Conférence pour la négociation d’un instrument sur l’interdiction des armes nucléaires a annoncé la publication imminente d’un « texte de compromis » pour que les délégations puissent le transmettre à leur capitale avant son adoption, au dernier jour de la Conférence, vendredi 7 juillet.