L’Assemblée générale, qui a entamé hier son débat sur la réforme du Conseil de sécurité, y a mis fin aujourd’hui avec une mise en garde du cofacilitateur des négociations intergouvernementales: « ce processus vient de loin et il serait naïf d’en sous-estimer la complexité ». Vingt-cinq ans après le début des discussions, les délégations en sont toujours à peser l’opportunité ou pas de mettre sur la table un texte de négociations sur une réforme qui porte sur cinq points: catégories de membres, représentation géographique, relation entre le Conseil et l’Assemblée générale, taille d’un Conseil élargi et méthodes de travail, et question du droit de veto; ces deux derniers étant les principaux points d’achoppement.
En cours au Siège de l'ONU
Plénière
Le temps des essais est passé, celui de l’action a sonné, a pressé le Président de l’Assemblée générale, M. Miroslav Lajčák, ce matin à l’ouverture de la séance consacrée à la réforme du Conseil de sécurité. Une nouvelle fois, les tenants des négociations immédiates sur un texte et ceux des discussions préalables sur les principes de la réforme se sont opposés.
Le monde étant confronté à des crises nombreuses et complexes avec une dimension « droits de l’homme », le Conseil des droits de l’homme, principal forum dédié à ces droits, est essentiel aux efforts de la communauté internationale pour la paix, la sécurité et le développement, a déclaré aujourd’hui, devant l’Assemblée générale, le Président du Conseil.
L’Assemblée générale a réclamé, aujourd’hui, à une quasi-unanimité, la levée du blocus imposé depuis 1962 par les États-Unis à Cuba, en arguant qu’il contrevient à l’esprit de la Charte des Nations Unies, alors que le Président américain a durci en juin dernier les sanctions malgré le processus de normalisation des relations entre les deux pays engagé fin 2014.
« La CPI n’est pas parfaite. Mais elle fonctionne et a gagné en maturité », a déclaré aujourd’hui la Présidente de la Cour pénale internationale dans ce qui était sa dernière apparition devant l’Assemblée générale, quelques heures avant l’adoption du projet de résolution sur son rapport annuel.
Le Président de la Cour internationale de Justice (CIJ), M. Ronny Abraham, a présenté aujourd’hui à l’Assemblée générale le rapport annuel du principal organe judiciaire des Nations Unies, « contributeur à la paix et à la sécurité internationales et pilier de l’état de droit, plus pertinent que jamais », a résumé le Président de l’Assemblée, M. Miroslav Lajčák
Aucun appui au développement ne mènera au changement sans des efforts contre les causes sous-jacentes des conflits comme aucune violence ne sera évitée sans la matérialisation des promesses du Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD). C’est ce qu’a affirmé, aujourd’hui, le Président de l’Assemblée générale, M. Miroslav Lajčák, en ouvrant le débat sur le NEPAD et la Décennie pour l’élimination du paludisme.
Les Présidents du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY) et du Mécanisme international appelé à exercer les fonctions résiduelles des tribunaux pénaux ont fait aujourd’hui devant l’Assemblée générale le bilan annuel de leurs travaux, alors que des délégations ont dit craindre la résurgence du révisionnisme dans les Balkans.
L’Assemblée générale a élu, ce matin, à bulletin secret, 15 membres du Conseil des droits de l’homme, qui y rejoindront leurs 32 pairs, pour une durée de trois ans à compter du 1er janvier 2018.
À l’orée de la troisième année d’application du Programme de développement durable à l’horizon 2030, la réforme de l’ONU et le renforcement de son système ont suscité les commentaires du Guatemala et de la Fédération de Russie qui sont intervenus ce matin à l’Assemblée générale, laquelle a aussi examiné le projet d’organisation de la conférence intergouvernementale devant conduire à l’adoption d’un pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières.