L’Assemblée générale a élu aujourd’hui au Conseil de sécurité l’Argentine, l’Australie, le Luxembourg, le République de Corée et le Rwanda, pour un mandat allant du 1er janvier 2013 au 31 décembre 2014.
Près d’une quarantaine de délégations ont participé aujourd’hui au débat de l’Assemblée générale sur les progrès accomplis dans la mise en œuvre du Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) et de l’appui international. Les délégations ont aussi évoqué la Décennie pour faire reculer le paludisme dans les pays en développement, particulièrement en Afrique (2001-2010).
L’Assemblée générale a examiné, ce matin, les rapports annuels des Tribunaux pénaux internationaux pour le Rwanda (TPIR) et pour l’ex-Yougoslavie (TPIY), l’occasion pour les Présidents de ces deux organes de soulever une fois de plus les problèmes liés à la rétention de leur personnel et à la recherche des fugitifs, mais également de faire le bilan des contributions des Tribunaux à l’évolution du droit international.
L’Assemblée générale a tenu aujourd’hui un débat sur la revitalisation de ses travaux au cours duquel une vingtaine de délégations est revenue sur l’équilibre à préserver entre elle et le Conseil de sécurité, sa réelle implication dans le processus de sélection et de nomination des hauts fonctionnaires de l’ONU, en particulier du Secrétaire général et le renforcement du Bureau de son Président.
La réflexion qui, sur la base des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), doit mener à l’élaboration d’un programme de développement pour l’après-2015, a été au centre des interventions des États Membres qui examinaient, ce matin, à l’Assemblée générale, le Rapport annuel du Secrétaire général sur l’activité de l’Organisation.
Le fait que plus de 100 chefs d’État et de gouvernement, et quelque 70 vice-premiers ministres et ministres se soient succédé à la tribune montre clairement que l’Organisation demeure, comme le dit la Charte, « un centre où s’harmonisent les efforts des nations vers les fins communes ».
Pour la cinquième et avant-dernière journée de débat général à l’Assemblée générale, 18 ministres des affaires étrangères se sont succédé à la tribune de l’ONU en abordant des sujets tels que le désarmement nucléaire, le développement de l’énergie renouvelable, les problèmes spécifiques aux petits États insulaires en développement (PIED) et le problème de l’islamophobie.
Au quatrième jour de son débat général, l’Assemblée générale a entendu une trentaine de chefs de gouvernement et de ministres, dont plusieurs délégations d’États insulaires du Pacifique. Ces derniers ont tiré la sonnette d’alarme sur la menace que font peser sur leurs populations les changements climatiques.
Au troisième jour du débat général de l’Assemblée générale, une trentaine de chefs d’État et de gouvernement ont reconnu que la scène internationale était le théâtre de défis multiples, dont le conflit israélo-palestinien, le dossier nucléaire iranien, la crise syrienne et, sur une note plus optimiste, la consolidation des démocraties naissantes en Tunisie, en Libye, au Soudan du Sud ou au Myanmar.
Si les conséquences des révolutions arabes ont constitué un thème dominant des interventions de la quarantaine de chefs d’État et de gouvernement qui se sont succédé aujourd’hui à la tribune de l’Assemblée générale, au deuxième jour du débat général, plusieurs délégations d’Amérique latine ont aussi tiré la sonnette d’alarme contre les conséquences du trafic des stupéfiants et de la criminalité transfrontalière sur leur développement, leur stabilité et leur sécurité.