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Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 8 décembre 2022

(La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)

Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Stéphane Dujarric, Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:

Conférence de presse 

Demain à 10 heures, Mme Alice Nderitu, Conseillère spéciale pour la prévention du génocide et des membres du Groupe de travail sur le sport du Sommet sur l’éradication de la haine donneront une conférence de presse sur la manifestation intitulée « Journée internationale de commémoration des victimes du crime de génocide, d’affirmation de leur dignité et de prévention de ce crime, et soixante-quatorzième anniversaire de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide. 

Pérou 

Dans une déclaration rendue publique ce matin, le Secrétaire général se déclare préoccupé par la situation politique au Pérou. 

Droit de la mer 

Ce matin, le Secrétaire général a fait une déclaration à la réunion de l’Assemblée générale sur le quarantième anniversaire de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer.  Il a dit que l’adhésion presque universelle à cette Convention historique reflète son importance fondamentale et celle de son cadre juridique et de ses instruments pour tous les pays du monde. 

République démocratique du Congo (RDC) 

L’enquête préliminaire conduite par la Mission des Nations Unies et le Bureau des droits de l’homme a confirmé la mort d’au moins 131 personnes dont 102 hommes, 17 femmes et 12 enfants, tués par le M23 au cours de ce qu’ils décrivent comme des représailles contre les civils.  L’attaque a eu lieu les 29 et 30 novembre, dans les villages de Kishishe et de Bambo, dans le territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu. 

Les enquêteurs disent que les victimes ont été tuées par balles ou à l’aide de couteaux dans des exécutions arbitraires.  Huit autres personnes ont été blessées par balles, 60 ont été enlevées et au moins 22 femmes et filles ont été violées. 

La Mission des Nations Unies condamne dans les termes les plus fermes cette violence innommable contre des civils et appelle à un accès sans entrave à la scène du crime et aux victimes pour pouvoir fournir une aide humanitaire d’urgence. 

La Mission salue la décision des autorités congolaises de lancer une procédure judiciaire contre les auteurs de ces violations des droits de l’homme et du droit humanitaire international. 

La Mission se tient prête à contribuer à ces efforts et appelle à la cessation immédiate de la violence contre les civils. 

Ukraine 

Les agences humanitaires indiquent que les bureaux d’au moins deux ONG ont été frappés pendant les attaques contre la ville de Donetsk, dans la partie du pays contrôlée par la Fédération de Russie.  Les incidents ont eu lieu les 5 et 6 décembre, un des immeubles ayant été touché deux fois pendant deux jours consécutifs, selon les agents humanitaires à Donetsk. 

Les agences notent que les attaques n’ont pas seulement endommagé les infrastructures, utilisées normalement pour la distribution de l’aide, mais aussi les véhicules des organisations parqués sur place.  Les agents humanitaires, qui étaient là, préparaient des colis humanitaires quand leur immeuble a été touché.  Aucune victime n’est à déplorer à l’intérieur mais à l’extérieur de l’immeuble, l’on a enregistré au moins un mort et un blessé. 

Les agents humanitaires soulignent que le droit international humanitaire est clair: les attaques ne doivent jamais viser les personnes ou les infrastructures civiles, lesquelles doivent être épargnées en tout temps. 

Yémen 

La Directrice du Service de la lutte antimines de l'ONU, Mme Ilene Cohn, a effectué une visite d’une semaine au Yémen où elle s’est rendue à Hodeïda, l’une des provinces du pays les plus affectées par les mines. 

Au cours d’une conférence de presse aujourd’hui, elle a réitéré l’urgence qu’il y a à accélérer l’action antimines et souligné la responsabilité des autorités de protéger la population civile.  Elle a aussi réitéré l’appel qu’a lancé, le mois dernier, le Conseil de sécurité pour que toutes les précautions possibles soient prises afin de protéger la population civile des engins explosifs, y compris par l’identification, le marquage et le déminage des zones dangereuses. 

Réfugiés rohingya 

Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a exhorté aujourd’hui les pays de la région de la mer d’Andaman à secourir immédiatement et à ramener sur terre un groupe d’environ 200 réfugiés rohingya en détresse, dont l’embarcation dériverait au large de la côte thaïlandaise. 

Les informations indiquent que l’embarcation dérive depuis le 1er décembre, après une panne de moteur.  Les personnes à bord n’ont ni nourriture ni eau depuis plusieurs jours et souffrent d’une déshydratation extrême. 

Le HCR dit que conformément aux obligations internationales découlant du droit de la mer et des traditions maritimes anciennes, le devoir de secourir les personnes en détresse en mer doit être respecté, quels que soient la nationalité et le statut juridique des concernés. 

Paludisme 

De nouvelles données publiées aujourd’hui par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) montrent qu’en 2021, les pays du monde entier sont parvenus dans une large mesure à éviter de nouveaux reculs en matière de services de prévention, de dépistage et de traitement du paludisme. 

D’après le Rapport sur le paludisme dans le monde de cette année, on estime à 619 000 le nombre de décès dus à la maladie dans le monde en 2021, contre 625 000 au cours de la première année de la pandémie.  En 2019, soit avant le début de la pandémie, le nombre de décès s’élevait à 568 000. 

Le nombre de cas de paludisme s’élevait à 247 millions en 2021, contre 245 millions en 2020 et 232 millions en 2019.

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