On trouvera ci-après le message du Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, à l’occasion de la Journée des gens de mer, célébrée le 25 juin:
En cours au Siège de l'ONU
Océans et droit de la mer
Après cinq jours de délibérations sous le soleil radieux de Nice, et en bordure de son port de plaisance aménagé pour la circonstance, la troisième Conférence des Nations Unies sur l’océan (UNOC3) a conclu ses travaux par l’adoption par consensus de sa déclaration politique, intitulée « Notre océan, notre avenir: unis pour une action urgente », qui consacre une gouvernance multilatérale de l’océan.
Suivez les délibérations de la troisième Conférence des Nations Unies sur l'océan en direct de Nice ici
En ouvrant, ce matin, la neuvième table ronde de la Conférence sur l’océan, qui s’achève aujourd’hui à Nice, l’un de ses Coprésidents, le Vice-Ministre de la politique maritime de la République de Corée, a prévenu que le thème retenu pour cette discussion allait « bien au-delà de la simple valeur de l’alimentation issue de l’océan ».
« Nous sommes tous ici parce que nous savons que l’océan est notre source de vie et qu’il ne suffit pas de protéger l’océan uniquement à l’intérieur de nos frontières nationales ». C’est en ces termes que la Directrice générale de l’Union internationale pour la conservation de la nature et de ses ressources (UICN) a planté le décor de la dixième et dernière table ronde de la Conférence sur l’océan qui s’achève aujourd’hui à Nice, en France.
Au quatrième jour de la Conférence sur l’océan, qui se tient à Nice jusqu’au 13 juin, États Membres, entités onusiennes, organisations internationales et représentants de la société civile ont poursuivi sans relâche leur mobilisation contre la pollution plastique et la pêche illicite, non déclarée et non réglementée. Ce sont toutefois les appels en faveur de la ratification du traité sur la haute mer (dit « Accord BBNJ »), ainsi que les annonces et engagements fermes, qui ont à nouveau dominé les débats, faisant espérer une entrée en vigueur dans un avenir proche.
Organisée ce matin en marge du débat général de la Conférence du l’océan qui se tient à Nice, en France, jusqu’au 13 juin, cette table ronde s’est focalisée sur le fait que l’océan, le climat et la biodiversité sont fortement interconnectés et affectés par trois crises planétaires –le déclin de la santé des océans, les changements climatiques et la perte de biodiversité– qui se renforcent mutuellement, mais qui sont encore trop souvent abordées séparément.
La table ronde thématique de la Conférence sur l’océan, qui se tient à Nice, en France, jusqu’au 13 juin, a permis de mettre en exergue l’importance capitale de la coopération aux niveaux régional et sous-régional pour relever les défis posés à la gouvernance mondiale des océans. Pour de nombreuses délégations, elle suppose une refonte des mécanismes de coopération actuels, notamment à travers leur alignement et leur décloisonnement.
La Conférence sur l’océan a tenu, ce matin à Nice, sa cinquième table ronde, l’occasion de débattre de la gestion durable des pêches et des systèmes alimentaires aquatiques, essentielle pour préserver l’environnement marin mais aussi pour lutter contre la faim, la malnutrition et la pauvreté.
Comment les gouvernements peuvent-ils intégrer des initiatives en faveur d’une économie océanique durable dans leurs cadres juridiques et institutionnels de gouvernance de l’océan? Comment les pays en développement, en particulier les petits États insulaires en développement (PEID) et les pays les moins avancés (PMA), peuvent-ils accéder aux ressources, aux financements et aux technologies nécessaires à une économie océanique durable et résiliente?