En cours au Siège de l'ONU

Première Commission


AG/DSI/3482
La Première Commission (désarmement et sécurité internationale) a poursuivi cet après-midi son débat thématique sur les armes nucléaires en entendant une vingtaine de délégations. Toutes ont rappelé l’objectif ultime d’une élimination totale des armes nucléaires. Trois États dotés de l’arme nucléaire ont cependant insisté sur la nécessité d’un processus par étape, parallèle à la poursuite des efforts de non-prolifération.
AG/DSI/3481
« Le monde a trop attendu l’avènement d’un monde sans armes nucléaires. » C’est en ces termes que le représentant de la République islamique d’Iran, au nom des pays du Mouvement des non-alignés, a exprimé le sentiment de la majorité des États Membres des Nations Unies à l’occasion de l’ouverture aujourd’hui à la Première Commission (désarmement et sécurité internationale) du débat thématique sur les armes nucléaires.
AG/DSI/3480
Si dans leurs interventions les États ont souligné le rôle crucial des conventions sur l’interdiction des armes bactériologiques et chimiques et salué l’adoption du Traité sur le commerce des armes en avril dernier, c’est pourtant la non-prolifération nucléaire qui a dominé les échanges lors de cette dernière séance du débat général de la Première Commission (désarmement et sécurité internationale).
AG/DSI/3479
« Finalement, le commerce des armes conventionnelles va se conformer au droit international et au droit humanitaire », s’est réjouie la délégation du Costa Rica, saluant en ces termes l’adoption du Traité sur le commerce des armes. C’est de cet « esprit de New York » qui a également animé la quatrième Conférence des États parties à la Convention sur les armes à sous-munitions qui s’est tenue en Zambie que doit s’inspirer la Première Commission, a estimé le représentant.
AG/DSI/3478
« La communauté internationale finira par comprendre la nécessité d’une concertation sur le désarmement nucléaire et chimique, en raison de la puissance destructrice de ces armes », a déclaré, ce matin, le représentant du Nigéria, résumant ainsi la position de nombre de délégations qui se sont exprimées ce matin au cinquième jour du débat général de la Première Commission (désarmement et sécurité internationale).
AG/DSI/3477
« L’année 2013 a vu les couleurs de l’arc-en-ciel pointées à l’horizon d’un monde sans armes nucléaires », a déclaré M. Noval, résumant ainsi la position des membres de l’Organisme pour l’interdiction des armes nucléaires en Amérique latine et dans les Caraïbes (OPANAL) qu’il préside, mais aussi la conviction profonde exprimée par tous les autres États qui sont intervenus au cours de la quatrième journée du débat général de la Première Commission (désarmement et sécurité internationale).
AG/DSI/3476
Il y a un fossé entre la prise en compte des conséquences humanitaires des armes nucléaires et la lenteur des progrès en matière de désarmement, a affirmé, lors de la troisième journée du débat général de la Première Commission (désarmement et sécurité internationale), le représentant de l’Égypte, pays membre des États de la Coalition pour un nouvel ordre du jour, qui regroupe le Brésil, l’Irlande, le Mexique, la Nouvelle-Zélande et l’Afrique du Sud.
AG/DSI/3474
La Première Commission est comme l’East River qui longe l’ONU, parcourue de courants ascendants porteurs de progrès et de contre-courants synonymes d’inaction. C’est avec cette image que la Haut-Représentante pour les affaires de désarmement, Mme Angela Kane, a résumé ce matin, en ouverture du débat général, les deux dynamiques contradictoires qui caractérisent les travaux de la Commission chargée du désarmement et de la sécurité internationale.