Au second jour du nouveau cycle de négociations intergouvernementales pour l’élaboration d’un instrument international sur la protection de la biodiversité marine, les délégations ont débattu des modalités du transfert des techniques marines aux pays en développement et du renforcement des capacités de ces derniers, soit l’un des principaux volets du futur traité.
En cours au Siège de l'ONU
Océans et droit de la mer
« Il est temps d’identifier notre destination et de mener les travaux à bon port », a déclaré, ce matin, la Présidente de la Conférence intergouvernementale censée aboutir à un instrument international juridiquement contraignant « se rapportant à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer et portant sur la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité marine des zones ne relevant pas de la juridiction nationale ».
La Commission des limites du plateau continental tiendra sa cinquantième session du 1er juillet jusqu’au 16 août 2019. Les séances plénières sont prévues du 29 juillet au 2 août et du 13 au 16 août.
La vingt-neuvième Réunion des États parties à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer s’est tenue au Siège des Nations Unies du 17 au 19 juin 2019.
Le Secrétaire général participera, dans l’après-midi du 17 juin, à l’ouverture de la vingt-neuvième Réunion des États parties à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer pour marquer le vingt-cinquième anniversaire de l’entrée en vigueur de ce texte souvent désigné comme la « Constitution des océans ».
Entamée le 25 mars dernier, la deuxième session de fond de la Conférence intergouvernementale chargée d’élaborer un instrument international juridiquement contraignant se rapportant à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, et portant sur la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité marine des « zones ne relevant pas de la juridiction nationale », a pris fin cet après-midi.
En abordant aujourd’hui le point sur « les dispositions finales » du futur instrument international juridiquement contraignant sur la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité marine des zones ne relevant pas de la juridiction nationale, les délégations entrevoient la fin d’un périple qui a débuté il y a près de deux semaines, le 25 mars dernier.
« Financement », « suivi et examen », et « objectifs du renforcement des capacités et du transfert de techniques marines » – voici les trois questions qu’a achevé d’examiner, aujourd’hui, le Groupe de travail informel de la Conférence chargée d’élaborer un instrument sur la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité marine des zones ne relevant pas de la juridiction nationale.
En vertu du document de travail établi par la Présidente de la Conférence chargée d’élaborer un instrument sur la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité marine des zones ne relevant pas de la juridiction nationale, « les États parties, directement ou par l’intermédiaire des organisations internationales compétentes, encouragent la coopération en matière de renforcement des capacités et de transfert de techniques marines, afin d’aider les pays en développement à atteindre les objectifs du présent instrument ».
En abordant la deuxième semaine de leur session de négociations sur le futur traité relatif à la biodiversité marine, les délégations ont choisi de ne pas faire de vagues au sujet du « contenu » d’éventuels rapports d’étude d’impact environnemental, l’un des points traités dans le document de travail. Les négociateurs semblent avoir tranché: le futur instrument juridique devra prévoir la liste des informations à faire figurer dans ces rapports.