À l’issue d’un nouveau vote de procédure demandé par la France, le Conseil de sécurité n’a pas été en mesure, cet après-midi, pour la seconde fois de la semaine, d’adopter son ordre du jour provisoire qui prévoyait la tenue d’une réunion afin de marquer le vingt-cinquième anniversaire de la campagne de frappes aériennes menée en 1999 par l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) contre la République fédérale de Yougoslavie.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
La Cinquième Commission, chargée des questions administratives et budgétaires, a achevé aujourd’hui la session qu’elle a entamée le 26 février sur une gestion des ressources humaines compliquée, cette année, par l’« état lamentable » de la trésorerie de l’ONU, comme s’alarmait Singapour, au nom de l’ASEAN, dès le début des travaux.
En dépit d’une prolongation d’une semaine des négociations entre les membres du Conseil de sécurité, la Fédération de Russie a, ce matin, mis son veto à un projet de résolution qui prévoyait de proroger jusqu’au 30 avril 2025 le mandat du Groupe d’experts chargé d’assister le Comité des sanctions contre la République populaire démocratique de Corée (RPDC).
Devant « la catastrophe humanitaire » suscitée par les agissements du M23 au Nord-Kivu, mais aussi par les violences armées qui se poursuivent en Ituri et au Sud-Kivu, la Représentante spéciale du Secrétaire général en République démocratique du Congo (RDC) a, ce matin, lancé un cri d’alarme au Conseil de sécurité.
Après l’adoption, vendredi, des conclusions concertées de sa soixante-huitième session, la Commission de la condition de la femme s’est réunie aujourd’hui pour entendre les délégations désireuses d’expliquer leur position.
Le Conseil de sécurité a entendu, cet après-midi, le Président du Comité établi en application de la résolution 1540 (2004) –le « Comité 1540 »-, qui a donné à ses membres un dernier état de la mise en œuvre de ce texte, adopté il y a presque 20 ans, qui vise à empêcher que des acteurs non étatiques ne mettent la main sur des armes de destruction massive, notamment à des fins terroristes.
Une grande majorité de délégations a, ce matin, demandé l’application de la résolution 2728 (2024) adoptée hier par le Conseil de sécurité et qui exige notamment un cessez-le-feu immédiat à Gaza.
La Cinquième Commission, chargée des questions administratives et budgétaires, s’est penchée aujourd’hui sur les recommandations du Secrétaire général pour assurer le bon fonctionnement du système redynamisé des coordonnateurs résidents grâce à un financement suffisant, prévisible et durable (A/78/753).
À l’issue d’un vote de procédure demandé par la France, le Conseil de sécurité n’a pas été en mesure d’adopter son ordre du jour provisoire qui prévoyait la tenue d’une réunion afin de marquer le vingt-cinquième anniversaire de la campagne de frappes aériennes menée en 1999 par l’OTAN contre la République fédérale de Yougoslavie.
Après en avoir reporté le vote de 48 heures pour permettre la tenue d’ultimes négociations, le Conseil de sécurité a, ce matin, adopté un texte proposé par ses 10 membres élus, qui appelle à un cessez-le-feu humanitaire immédiat dans la bande de Gaza pendant le mois du ramadan.