« Les victimes d’atrocités présumées en Libye continuent de souffrir sans avoir de recours réel à la justice et à l’établissement des responsabilités », a déclaré, cet après-midi au Conseil de sécurité, le Procureur de la Cour pénale internationale (CPI), en souhaitant que cette lacune soit comblée sans plus tarder.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
Le Conseil de sécurité a procédé ce matin à son examen trimestriel de la situation an Iraq, un mois et demi après la tenue d’élections législatives anticipées jugées généralement pacifiques et bien organisées, avec des améliorations techniques et procédurales importantes.
Après avoir adopté, hier, une Déclaration politique dans laquelle ils ont « manifesté leur ferme volonté politique d’agir résolument et de concert pour mettre fin au crime odieux » de la traite des personnes, les délégations ont, aujourd’hui, décrit les différentes facettes de ce fléau, y compris comme l’a dit la Pologne, « l’instrumentalisation de la migration » par le Bélarus.
À l’occasion d’un débat consacré à « l’incidence du détournement et du trafic d’armes sur la paix et la sécurité » organisé par sa présidence mexicaine du Conseil de sécurité, les participants ont mis l’accent sur la nécessité d’une meilleure prévention pour éviter que les armes légères et de petit calibre (ALPC) ne tombent dans des mains criminelles ou terroristes, ou encore contribuent à la prolongation des conflits en contournant les embargos sur les armes mis en place par le Conseil lui-même.
« Nous, États Membres de l’ONU, réaffirmons le Plan d’action mondial des Nations Unies pour la lutte contre la traite des personnes et manifestons notre ferme volonté politique d’agir résolument et de concert pour mettre fin à ce crime odieux. » C’est par ces mots que les États Membres commencent leur « Déclaration politique de 2021 sur l’application du Plan » adoptée par consensus à la réunion de haut niveau que l’Assemblée générale a tenue aujourd’hui.
La Deuxième Commission (questions économiques et financières) réunie en plénière ce matin a adopté 12 projets de résolution, dont 10 par consensus. Ces textes font la part belle au développement durable, aux questions de politiques macroéconomiques et au développement agricole, ainsi qu’à l’élimination de la pauvreté et aux groupes de pays en situation particulière que sont les pays en développement sans littoral.
La Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, a mis aujourd’hui un point final aux travaux de sa soixante-seizième session en entérinant ses neuf derniers projets de résolution, dont trois abordent les retombées de la crise sanitaire actuelle sur la jouissance des droits humains par tous.
Après d’intenses négociations, la Deuxième Commission, chargée des questions économiques et financières, a adopté, cet après-midi, les neuf premiers projets de résolution de cette session, dont trois à l’issue d’un vote.
Au terme de sa soixante-seizième session, entamée le 4 octobre, et marquée tout de même par les circonstances « extrêmement difficiles » imposées par la pandémie de COVID-19, comme l’a reconnu sa Présidente, Mme Alya Ahmed Saif Al-Thani, la Sixième Commission, chargée des questions juridiques, a adopté ce matin, sans vote et dans l’esprit de consensus qui prévaut en son sein, 15 projets de résolution et un projet de décision.
« Abandonner le peuple afghan serait une erreur historique, une erreur déjà commise qui a eu des conséquences tragiques par le passé », a mis en garde cet après-midi, devant le Conseil de sécurité, la Représentante spéciale du Secrétaire général en Afghanistan.