Considérant que la situation en Afghanistan continue de constituer une menace contre la paix et la sécurité internationales, le Conseil de sécurité a adopté à l’unanimité ce matin la résolution 2665 (2022), par laquelle il reconduit le régime de sanctions prévu par la résolution 2255 (2015) et proroge pour une période de 12 mois le mandat de l’Équipe de surveillance qui seconde le Comité des sanctions créé par la résolution 1988 (2011).
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
À l’issue d’une séance d’information sur le thème « Approche mondiale de la lutte contre le terrorisme – principes et voie à suivre », présidée par le Ministre indien des affaires étrangères, le Conseil de sécurité a adopté ce matin une déclaration présidentielle par laquelle il exprime sa profonde préoccupation quant au fait que les groupes terroristes continuent de s’employer à déstabiliser les gouvernements.
L’Assemblée générale a adopté, aujourd’hui, 51 textes soumis par sa Troisième Commission (chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles), parmi lesquels un texte sur le néonazisme qui a âprement divisé les délégations de même que plusieurs résolutions alertant sur les droits des femmes, dont certaines n’ont pas échappé au vote.
Le Conseil économique et social (ECOSOC) a décidé, ce matin, de révoquer, avec effet immédiat, la qualité de membre de la Commission de la condition de la femme de la République islamique d’Iran pour le reste de son mandat (2022-2026).
La Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires a examiné, aujourd’hui, les incidences budgétaires pour 2023 des décisions du Conseil des droits de l’homme et de la Quatrième Commission chargée des questions spéciales et de la décolonisation, lesquelles incidences ont été modifiées par son Comité consultatif (CCQAB).
Dans l’optique de se remettre sur les bons rails et d’accélérer la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030, l’Assemblée générale a entériné, cet après-midi, 38 des 41 résolutions proposées par sa Commission chargée des questions économiques et financières, ainsi que 2 décisions. L’Assemblée se prononcera sur les trois résolutions restantes lorsqu’elle aura examiné leurs implications budgétaires, après l’avis de la Cinquième Commission.
Lors d’un débat public convoqué par l’Inde, qui assure ce mois-ci sa présidence tournante, le Conseil de sécurité a entendu aujourd’hui une soixantaine d’États Membres, représentés pour plusieurs au niveau ministériel, réitérer leurs appels à une réforme de la gouvernance internationale et à un encadrement de l’exercice du droit de veto, privilège des membres permanents du Conseil de sécurité.
Venu présenter, cet après-midi, au Conseil de sécurité le dernier rapport du Secrétaire général sur la situation au Soudan du Sud, le Représentant spécial pour ce pays n’a pas caché que la résurgence des violences dans plusieurs États sud-soudanais compromet gravement la perspective d’élections libres, régulières et crédibles en décembre 2024, et ce, en dépit des progrès remarquables accomplis ces derniers mois par les parties dans la mise en œuvre de l’Accord revitalisé sur le règlement du conflit.
Au cours d’une très brève réunion, la Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires a été informée aujourd’hui par son Comité consultatif (CCQAB) des incidences budgétaires pour 2023 de trois projets de résolution recommandés à l’Assemblée générale par la Première Commission chargée des questions de désarmement et de sécurité internationale.
La Conseil de sécurité a, cet après-midi, entendu les six présidents sortants de ses organes subsidiaires, notamment des comités dits « des sanctions ». Présentant les activités menées depuis deux ans, les intervenants ont expliqué avoir rencontré des difficultés dans l’exercice de leur mandat en raison des perturbations liées à la pandémie de COVID-19 et d’une instabilité politique ou de conflits qui les ont parfois empêchés de se rendre dans les pays concernés. Des appels en faveur d’exemptions humanitaires dans les régimes de sanctions ont été entendus, trois jours après la création d’une exemption générale par le Conseil.