On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de septembre, M. Tekeda Alemu (Éthiopie):
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité
À la demande du Mali, le Conseil de sécurité a, ce matin, créé un régime de sanctions ciblées contre « ceux qui dressent des obstacles » à l’application de l’Accord pour la paix et la réconciliation dans ce pays, dont les « fragiles avancées réalisées jusqu’à présent » sont, selon lui, mises en « péril ».
Après l’essai nucléaire que la République populaire démocratique de Corée (RPDC) a effectué hier, dimanche 3 septembre, soit le sixième depuis 2006, le Conseil de sécurité s’est réuni en urgence ce matin à la demande des États-Unis, de la France, du Japon, de la République de Corée et du Royaume-Uni.
La réforme des opérations de maintien de la paix, la coopération des Nations Unies avec l’Union africaine et les menaces posées par les actes terroristes, notamment sur la sécurité aérienne, seront au menu des travaux du Conseil de sécurité pour le mois de septembre, a annoncé devant la presse, cet après-midi, le Représentant permanent de l’Éthiopie, M. Tekeda Alemu, dont le pays préside, ce mois-ci, l’organe chargé du maintien de la paix et de la sécurité internationales.
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois d’août, M. Amr Abdellatif Aboulatta (Égypte):
La République populaire démocratique de Corée, la Syrie, le Liban, le Yémen, les questions africaines, les sanctions et le terrorisme international étaient au cœur du bilan du mois d’août que le Conseil de sécurité a dressé aujourd’hui, sous la présidence égyptienne.
Le Conseil de sécurité a, cet après-midi, à l’unanimité, prorogé jusqu’au 31 août 2018 le mandat actuel de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL), sans le modifier.
Le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires, M. Stephen O’Brien, a, ce matin, de nouveau exhorté le Conseil de sécurité, l’« organe le plus important dans le monde chargé d’empêcher les guerres » et « les morts et les souffrances humaines qui y sont directement liées », à tout tenter pour que la population syrienne cesse de « payer le prix d’un échec politique et diplomatique ».
Considérant qu’une plus grande stabilité en Somalie revêtait une importance vitale pour la sécurité dans la corne de l’Afrique, le Conseil de sécurité a, ce matin, décidé d’autoriser la prorogation du mandat de la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM) pour une période de neuf mois jusqu’au 31 mai 2018.
Le Conseil de sécurité a, ce soir, fermement condamné le tir, effectué hier par la République populaire démocratique de Corée (RPDC), d’un missile balistique qui a survolé le Japon, ainsi que les multiples tirs similaires qu’elle a effectués le 25 août dernier.