L’Envoyé spécial du Secrétaire général au Yémen a exhorté, ce matin, le Conseil de sécurité à utiliser tous les instruments politiques et économiques à sa disposition pour faire pression sur les parties afin qu’elles s’engagent en faveur d’une solution de paix, seule à même de mettre fin à l’injustifiable « bain de sang » qui se déroule dans ce pays.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité
Le Conseil a, ce matin, approuvé le Plan d’action des Nations Unies en vue de la reprise d’un processus politique sans exclusive pris en main par les Libyens sous la direction et l’égide de l’ONU.
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois d’octobre, M. François Delattre (France):
À la demande du Gouvernement colombien et de l’Armée de libération nationale (ELN), le Conseil de sécurité a, cet après-midi, décidé que la Mission de vérification des Nations Unies en Colombie participera à titre provisoire, jusqu’au 9 janvier 2018, aux travaux du Mécanisme de surveillance et de vérification agréé par les deux parties.
Le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, M. Jean-Pierre Lacroix, a détaillé, cet après-midi, devant le Conseil de sécurité, les progrès et les lacunes constatés dans la constitution des forces de ces opérations, dans un contexte marqué par la tenue en novembre prochain, à Vancouver, de la Conférence des ministres de la défense sur le maintien de la paix, au cours de laquelle des engagements devraient être pris pour combler lesdites lacunes, en particulier capacitaires.
Deux événements récents ont failli remettre en cause « tout le processus de mise en œuvre » de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, a constaté, ce matin, devant le Conseil de sécurité, le Représentant spécial du Secrétaire général pour ce pays, M. Mahamat Saleh Annadie, qui s’est toutefois félicité d’un élan retrouvé.
Le Conseil de sécurité a, ce matin, renouvelé « pour une nouvelle période de 12 mois », l’autorisation donnée à tous les États Membres concernés d’inspecter et de saisir, le cas échéant, les bateaux naviguant en haute mer au large des côtes libyennes, « s’ils ont des motifs raisonnables de soupçonner qu’ils sont utilisés pour le trafic de migrants ou la traite d’êtres humains en provenance de Libye ».
Le 4 octobre 2017, le Comité du Conseil de sécurité faisant suite aux résolutions 1267 (1999), 1989 (2011) et 2253 (2015) concernant l’EIIL (Daech), Al-Qaida et les personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés a promulgué les modifications spécifiées par les biffures et les soulignements dans l’entrée ci-dessous dans la Liste des individus et entités faisant l’objet de sanctions –gel des avoirs, interdiction de voyager et embargo sur les armes– conformément au paragraphe 1 de la résolution 2368 (2017) du Conseil de sécurité adoptée en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies:
Aussi « chargé » qu’« ambitieux », le programme de travail d’octobre du Conseil de sécurité sera rythmé par une « valse à quatre temps » pour le Sahel, selon l’expression utilisée, cet après-midi en conférence de presse, par le Représentant permanent de la France auprès de l’ONU, M. François Delattre, qui présidera ce mois-ci les travaux de l’organe chargé du maintien de la paix et de la sécurité internationales.
Pour la première fois depuis juillet 2009, le Conseil de sécurité a examiné, cet après-midi, la situation au Myanmar lors d’une séance publique, en raison de la situation qui prévaut dans l’État de Rakhine.