Dans une déclaration présidentielle, adoptée ce matin, le Conseil de sécurité rappelle que le Gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) doit mener une enquête complète sur le meurtre de deux membres du Groupe d’experts et en traduire les auteurs en justice
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité
Alors que débute aujourd’hui la Semaine de la police des Nations Unies, le Conseil de sécurité a adopté, cet après-midi, la résolution 2382 (2017), par laquelle il « décide que les activités de police doivent avoir une place à part entière dans les mandats et les structures de décision des opérations de maintien de la paix et des missions politiques spéciales des Nations Unies ».
Dans une déclaration présidentielle, adoptée cet après-midi, le Conseil de sécurité condamne la violence généralisée qui règne depuis le 25 août dernier dans l’État Rakhine, et qui a entraîné le déplacement de plus de 607 000 personnes, dont une majorité de Rohingya.
Le Représentant spécial du Secrétaire général pour la République centrafricaine, M. Parfait Onanga-Anyanga, a appelé, ce matin, les dirigeants et tous les acteurs de ce pays à s’engager autour d’un processus politique inclusif, sous le patronage du Président centrafricain, dans le but de mettre fin à « la brutalité inouïe » constatée actuellement.
De retour du Bangladesh, où il a été témoin, à la frontière avec le Myanmar, de « l’exode de réfugiés le plus rapide depuis les mouvements massifs de population du milieu des années 90 », le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, M. Filippo Grandi, en a, ce matin, appelé au leadership du Conseil de sécurité pour mettre fin à une crise mondiale qui n’a de cesse de s’aggraver.
Les enjeux migratoires et sécuritaires en Méditerranée et les questions africaines seront au menu des travaux du Conseil de sécurité pour le mois de novembre, « un mois assez chargé », a annoncé devant la presse, cet après-midi, le Représentant permanent de l’Italie, M. Sebastiano Cardi, dont le pays préside, ce mois-ci, l’organe chargé du maintien de la paix et de la sécurité internationales.
Le 31 octobre 2017, le Comité a renouvelé l’inscription de l’entité ci-après sur la Liste des personnes et entités visées par le gel des avoirs, l’interdiction de voyager et les autres mesures relatives aux tentatives d’exportation illicite de pétrole, y compris de pétrole brut et de produits pétroliers raffinés, depuis la Libye (Liste relative aux sanctions contre la Libye), prévues aux paragraphes 15 et 17 de la résolution 1970 (2011), au paragraphe 19 de la résolution 1973 (2011) et au paragraphe 10 de la résolution 2146 (2014), et prorogées et modifiées au paragraphe 2 de la résolution 2362 (2017) du Conseil de sécurité, adoptées en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies. Le Comité a également souscrit aux modifications apportées à l’inscription (indiquées par des mots biffés ou soulignés).
« Qu’adviendra-il de l’enfant de 3 ans forcé par sa famille à se saisir d’un couteau et à décapiter son ours en peluche? Vivra-t-il seulement jusqu’à l’âge de 20 ans? » L’inquiétude exprimée par le représentant de la société civile, M. Mubin Shaikh, radicalisé par les Taliban, avant de changer de vues après les attaques du 11 septembre 2001, a été au cœur du débat annuel du Conseil de sécurité sur le sort des enfants en temps de conflit armé, au cours duquel le Secrétaire général et 80 délégations ont pris la parole, et dont le point d’orgue a été l’adoption d’une déclaration présidentielle.
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois d’octobre, M. François Delattre (France):
Avec plus de 13 millions de personnes à l’intérieur de la Syrie en besoin d’assistance, dont 6,3 millions « excessivement vulnérables », l’impact de la crise dans ce pays est toujours très profond, a constaté, cet après-midi, le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires, Mark Lowcock.