Face à la montée de la menace terroriste au Mali et dans le bassin du lac Tchad, le Conseil de sécurité a adopté ce matin une déclaration présidentielle, dans laquelle il dit attendre du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS) qu’il renforce ses activités de prévention des conflits, de médiation et de coopération régionale pour lutter contre les menaces transfrontalières et transversales qui pèsent sur la sécurité de la région, notamment via la mise en œuvre de la Stratégie intégrée des Nations Unies pour le Sahel. Il appelle aussi l’UNOWAS à renforcer ses activités en matière de promotion de la bonne gouvernance, du respect de l’état de droit et des droits de l’homme, de l’accès et de l’aide humanitaires et de la prise en compte de la problématique hommes-femmes.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité
Le 21 juillet 2017, le Comité a approuvé l’inscription de l’entrée ci-après sur la Liste des personnes et entités visées par des mesures –gel des avoirs, interdiction de voyager et autres mesures relatives aux tentatives d’exportation illicite de pétrole, y compris de pétrole brut et de produits pétroliers raffinés, depuis la Libye (Liste relative aux sanctions contre la Libye)– imposées par les paragraphes 15 et 17 de la résolution 1970 (2011) du Conseil de sécurité, le paragraphe 19 de la résolution 1973 (2011) et le paragraphe 10 de la résolution 2146 (2014) et prorogées et modifiées par le paragraphe 2 de la résolution 2362 (2017), toutes quatre ayant été adoptées en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies:
Le 20 juillet 2017, le Comité du Conseil de sécurité faisant suite aux résolutions 1267 (1999), 1989 (2011) et 2253 (2015)concernant l’EIIL (Daech), Al-Qaida et les personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés a radié l’entrée ci-après de la Liste des personnes et entités visées par les sanctions contre l’EILL (Daech) et Al-Qaida.
Le 20 juillet 2017, le Comité du Conseil de sécurité faisant suite aux résolutions 1267 (1999), 1989 (2011) et 2253 (2015) concernant l’EIIL (Daech), Al-Qaida et les personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés a approuvé l’inscription des entrées ci‑après sur la Liste des individus associés à ISIL (Daech)et Al-Qaida faisant l’objet de sanctions – gel des avoirs, interdiction de voyager et embargo sur les armes – conformément au paragraphe 1 de la résolution 2368 (2017) du Conseil de sécurité adoptée en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies:
Face à la reprise des combats dans deux régions du Soudan du Sud, le Sous-Secrétaire général aux opérations de maintien de la paix, M. El-Ghassim Wane, a appelé, ce matin, les membres du Conseil de sécurité à fournir « un appui actif » à une initiative récente, lancée par l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), afin d’organiser un forum de haut niveau pour relancer la mise en œuvre de l’accord de paix de 2015.
Le Conseil de sécurité a adopté, ce matin, à l’unanimité, une longue résolution sous le chapitre « Menaces contre la paix et la sécurité internationales résultant d’actes de terrorisme », dans laquelle il détaille les types de sanctions qui s’appliquent à l’État islamique d’Iraq et du Levant (Daech), à Al-Qaida et aux personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés, en insistant sur leur mise en œuvre effective.
« L’Afrique ne pourra pas financer seule les initiatives de paix », a averti ce matin le Commissaire à la paix et à la sécurité de l’Union africaine (UA), M. Smail Chergui, lors d’un débat ouvert du Conseil de sécurité consacré au « renforcement des capacités africaines dans les domaines de la paix et de la sécurité ».
À moins de trois mois de la clôture de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH), Mme Sandra Honoré, Représentante spéciale du Secrétaire général pour le pays, a, ce matin devant le Conseil de sécurité, appelé le Gouvernement haïtien à entreprendre des réformes institutionnelles pour consolider les acquis en termes de sécurité, gouvernance et développement, dans la perspective du déploiement d’une présence onusienne plus réduite, le 16 octobre 2017, avec la nouvelle Mission des Nations Unies pour l’appui à la justice en Haïti (MINUJUSTH).
La libération historique de Mossoul ne doit pas faire oublier les multiples défis qui restent à relever en Iraq, a averti, ce matin, le Représentant spécial du Secrétaire général pour l’Iraq et Chef de la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Iraq (MANUI), M. Ján Kubiš, en rappelant que la réconciliation nationale et sociétale supposait des efforts à long terme et la poursuite d’un soutien international conséquent.
Après que l’armée iraquienne a repris, au début de la semaine dernière, Mossoul à Daech, le Conseil de sécurité a adopté à l’unanimité, aujourd’hui, une résolution* prorogeant d’un an le mandat de la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Iraq (MANUI). Le Conseil demande au Secrétaire général de réaliser une « étude externe indépendante », afin d’évaluer si la MANUI dispose des ressources nécessaires pour s’acquitter efficacement de son mandat, une innovation qualifiée par la représentante des États-Unis de « nouvel outil clef ».