Alors que le mandat sur les enfants et les conflits armés marque son vingt-cinquième anniversaire, le Secrétaire général António Guterres a brossé un tableau sombre de la situation, ce matin, au Conseil de sécurité: en 2020, près de 24 000 violations graves ont été commises contre 19 300 enfants dans les 21 situations couvertes par ce mandat.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité
L’Envoyé spécial pour la Syrie, M. Geir Pedersen, a appelé, ce matin, le Conseil de sécurité à faire montre d’unité pour renouveler l’aide humanitaire transfrontalière et promouvoir le processus de paix par des mesures « concrètes, réciproques et réalistes » dans les domaines où existe, selon lui, une « entente possible » entre les acteurs clefs.
Le Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient a présenté, ce matin, le dix-huitième rapport sur la mise en œuvre de la résolution 2334 (2016) du Conseil de sécurité, en soulignant que le conflit meurtrier du mois dernier entre l’Armée israélienne et le Hamas avait mis en évidence le besoin urgent de rétablir un horizon politique et de redonner espoir aux Palestiniens et aux Israéliens.
Le Secrétaire général de l’ONU, mais aussi le représentant du Bureau de la coordination des affaires humanitaires et de secours d’urgence (OCHA) et la majorité des membres du Conseil de sécurité, ont appelé, cet après-midi, au renouvellement du mécanisme d’aide humanitaire transfrontalière en Syrie, dont le mandat expire dans un peu plus de deux semaines.
Les membres du Conseil de sécurité ont fait part, ce matin, de leur profonde préoccupation face à la dégradation sécuritaire en République centrafricaine (RCA) qui met en péril la dynamique fragile de paix lancée en 2019, beaucoup pointant du doigt le rôle de « plus en plus prépondérant » des mercenaires étrangers ou « partenaires bilatéraux », accusés d’exacerber les violences sur le terrain.
Après un des débats « les plus vivants » de cette session, le 16 juin dernier*, l’Assemblée générale a enfin adopté par consensus la décision orale de son Président sur la poursuite, à la prochaine session et en plénière informelle, des négociations intergouvernementales sur la réforme du Conseil de sécurité, « en tirant parti » des réunions de cette session-ci, du document intitulé « Éléments de convergence et de divergence » préparé par les Coprésidentes, et des positions et des propositions des États Membres, contenues dans le « Document-cadre » de 2015.
La Représentante spéciale du Secrétaire général pour l’Afghanistan a appelé, ce matin, devant le Conseil de sécurité, « à s’éloigner du champ de bataille et retourner à la table des négociations », alertant que la poursuite, par les Taliban, d’une campagne militaire serait une évolution tragique pour le pays.
À quelques jours du dixième anniversaire de son indépendance, le 9 juillet prochain, le Soudan du Sud peut se targuer de progrès dans la mise en œuvre de l’Accord de paix revitalisé de 2018.
Le 17 juin 2021, le Comité du Conseil de sécurité faisant suite aux résolutions 1267 (1999), 1989 (2011) et 2253 (2015) concernant l’EIIL (Daech), Al-Qaida et les personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés a approuvé l’inscription de l’entrée ci-dessous sur la Liste des individus et entités faisant l’objet de sanctions –gel des avoirs, interdiction de voyager et embargo sur les armes– conformément au paragraphe 1 de la résolution 2368 (2017) du Conseil de sécurité et adoptée en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies:
Projet de référendum constitutionnel reporté, insécurité généralisée, troubles sociaux, crise politique profonde, c’est le pays qu’a décrit aujourd’hui devant le Conseil de sécurité, la Chef du Bureau intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH)*, soulignant qu’alors que le peuple haïtien se prépare à entrer dans un nouveau cycle électoral, un processus inclusif et participatif sera « essentiel » pour consolider la voie vers la bonne gouvernance et la stabilité politique.