Munis d’une Déclaration présidentielle, les membres du Conseil de sécurité ont entendu aujourd’hui l’Envoyé spécial du Secrétaire général et Chef de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL) faire le point sur les problèmes liés au processus électoral libyen.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité
Le Conseil de sécurité a décidé aujourd’hui de proroger jusqu’au 15 juillet 2022, le mandat de la Mission des Nations Unies en appui à l’Accord sur Hodeïda (MINUAAH), chargée de faciliter l’application de l’Accord sur la ville de Hodeïda et les ports de Hodeïda, de Salif et de Ras Issa comme le prévoit l’Accord de Stockholm*.
Nous devons reconnaître, voire célébrer « les réels » progrès enregistrés par la Colombie, a estimé aujourd’hui l’Irlande alors que le Conseil de sécurité entendait le Chef de la Mission de vérification des Nations Unies dans le pays et la Vice-Présidente et Ministre colombienne des affaires étrangères.
Le Conseil de sécurité a prorogé aujourd’hui par la résolution 2585 (2021) le mécanisme d’acheminement de l’aide humanitaire transfrontalière en Syrie créé en 2014, une initiative saluée par la Fédération de Russie comme « un événement historique » parce qu’il s’agit du premier texte « conjoint » adopté à l’unanimité et ce, depuis 2016, a souligné la Norvège qui, avec sa collègue porte-plume, l’Irlande, a été chaleureusement félicitée pour avoir rendu possible « cet accord humanitaire ».
Le 25 juin 2021, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1970 (2011) concernant la Libye a tenu une consultation, dans le cadre de laquelle il a entendu un exposé virtuel du Groupe d’experts sur la Libye sur son programme de travail relevant du mandat prorogé par la résolution 2571 (2021).
Le Conseil de sécurité s’est réuni, cet après-midi, pour faire le point sur le différend entourant le Grand barrage éthiopien de la Renaissance. À cette occasion, l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la Corne de l’Afrique a indiqué que les parties, à savoir l’Égypte et le Soudan d’une part, et l’Éthiopie de l’autre, n’ont pas été en mesure de s’entendre sur un cadre d’engagement pour régler certaines questions fondamentales, notamment un mécanisme de résolution des différends et le remplissage et l’exploitation du barrage pendant les années de sécheresse.
Le Conseil de sécurité a examiné, ce matin, l’évolution de la situation en Afrique de l’Ouest et au Sahel, marquée par un climat d’insécurité dans le Sahel et le bassin du lac Tchad, et « l’impression croissante d’un recul de la démocratie dans toute la région », d’après le rapport du Secrétaire général sur la question, présenté par son Représentant spécial et Chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS).
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de juillet, M. Nicolas de Rivière (France):
La Représentante spéciale du Secrétaire général a affirmé, ce matin, devant le Conseil de sécurité que la transition de la Mission pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) dépend en grande partie du retour de la paix et de la stabilité dans l’est du pays, et que sur ce point, il « reste encore beaucoup à faire » avant que la Mission puisse se retirer de manière responsable, sa transition dépendant en grande partie du retour de la paix et de la stabilité dans ces régions.
Après près de huit mois de conflit, le Gouvernement fédéral éthiopien a annoncé le 28 juin dernier, un cessez-le-feu unilatéral au Tigré, en invoquant la nécessité de répondre à la crise humanitaire, a rappelé cet après-midi Mme Rosemary DiCarlo, Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et de la consolidation de la paix, devant le Conseil de sécurité.