Le Conseil de sécurité s’est penché, ce matin, sur la situation politique et sécuritaire en République démocratique du Congo (RDC). Les membres du Conseil ont entendu un exposé exhaustif de la Représentante spéciale du Secrétaire général dans le pays et Cheffe de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), Mme Bintou Keita et assisté à un échange de vues tendu entre les représentants congolais et rwandais. La société civile a également fait entendre sa voix, à travers le témoignage déchirant d’une citoyenne rwandaise victime d’actes de barbarie. Les membres du Conseil ont réagi d’une seule voix en partageant leur effroi devant ce récit lu par la directrice d’une association, le Fonds pour les femmes congolaises.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Couverture des réunions
Face à la très grave situation humanitaire en Syrie, M. Geir Pedersen, Envoyé spécial du Secrétaire général pour ce pays, a appelé cet après-midi le Conseil de sécurité à renouveler pour une période de 12 mois le mécanisme d’assistance transfrontalière établi par la résolution 2585 (2021), qui arrive à expiration dans quelques jours. Il s’agit d’un « impératif moral », a martelé M. Pederson qui informait les membres du Conseil de la situation en Syrie.
Le Conseil de sécurité a décidé aujourd’hui, par 13 voix pour et 2 abstentions -Chine et Fédération de Russie- de proroger d’un an, jusqu’au 30 juin 2023, le mandat de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA)avec les mêmes effectifs maximums de 13 289 militaires et 1 920 policiers et les deux mêmes priorités stratégiques. Les compétences de la Mission en matière d’enquête sur les allégations d’atteintes aux droits de l’homme ont divisé les membres du Conseil et le Mali a fermement rejeté les dispositions concernant la libre circulation des membres de la MINUSMA dans ce domaine.
Une série d’attaques meurtrières récentes contre des civils en Ukraine ont amené le Président ukrainien, M. Volodymyr Zelenskyy, à prendre part cet après-midi à la séance du Conseil de sécurité consacrée à la situation dans son pays. S’exprimant par visioconférence, après la Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de la paix, Mme Rosemary DiCarlo, le Président Zelenskyy a réclamé la création d’un tribunal international pour enquêter sur les crimes commis par la Fédération de Russie, au lendemain de la frappe de missile qui a touché un centre commercial de la ville de Krementchouk, faisant 18 morts et 59 blessés selon un bilan provisoire.
Le Conseil de sécurité a débattu de ses méthodes de travail, ce matin, au cours d’un débat public qui a réuni une quarantaine de délégations. En 2022, le Conseil de sécurité est plus que jamais sur la sellette, a déclaré la Directrice exécutive de Security Council Report, Mme Karin Landgren, en observant qu’il est scruté de toute part, au sein de l’Organisation elle-même, par les médias, les cercles universitaires et le grand public, et plus encore, depuis l’invasion de l’Ukraine par la Fédération de Russie.
À la veille d’une réunion à Genève entre les chefs de la Chambre des députés et du Haut Conseil d’État libyens, la Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de la paix a insisté aujourd’hui devant le Conseil de sécurité sur le fait que la priorité pour l’ONU en Libye reste le retour au processus électoral.
Depuis la mi-mars, 49 Palestiniens, dont 14 enfants, ont été tués lors de manifestations, d’affrontements, d’opérations de sécurité israéliennes ainsi que d’attaques contre des Israéliens et dans des violences liées aux colons, a indiqué, depuis Jérusalem, M. Tor Wennesland, à l’ouverture de la séance mensuelle du Conseil de sécurité sur la situation au Moyen-Orient, y compris la question de Palestine
Le Conseil de sécurité a, ce matin, prorogé de six mois, soit jusqu’au 31 décembre 2022, le mandat de la Force des Nations Unies chargée d’observer le désengagement (FNUOD).
Le Conseil de sécurité a examiné aujourd’hui la situation en Afghanistan, toujours en proie à une situation alarmante. Si une partie des membres du Conseil s’est surtout préoccupée des contraintes de plus en plus lourdes imposées aux Afghanes, d’autres ont mis l’accent sur le besoin de stabilité du pays, y compris pour lutter contre le terrorisme islamique, et ont réclamé le dégel des avoirs bloqués à l’étranger.
La Cheffe de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) s’est inquiétée, ce matin, au Conseil de sécurité, de la persistance des violations du cessez-le-feu par toutes les parties, soulignant que la cessation des hostilités sur l’ensemble du territoire centrafricain reste un objectif immédiat.