Après une année 2014 marquée par une extrême violence dans certaines parties du monde et par des enlèvements en masse de plus en plus nombreux, le Conseil de sécurité a, aujourd’hui, ajouté l’enlèvement au nombre des violations graves qui entraînent l’inscription sur la liste figurant dans les annexes aux rapports du Secrétaire général sur le sort des enfants en temps de conflit armé.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Couverture des réunions
Les membres du Conseil de sécurité ont, ce matin, examiné la question des opérations de maintien de la paix des Nations Unies (OMP) en débattant de l’expérience vécue par trois d’entre elles qui sont déployées au Soudan du Sud, au Mali et au Moyen-Orient, avec la participation des commandants de leurs forces respectives.
Le Conseil de sécurité a entendu, cet après-midi, ainsi qu’il le fait chaque semestre, les exposés des Présidents de ses trois organes subsidiaires formant le dispositif de lutte contre le terrorisme mis en place par l’ONU.
Dans une déclaration présidentielle adoptée ce matin, le Conseil de sécurité s’est déclaré préoccupé par les graves problèmes de sécurité que connaissent certaines parties d’Afrique centrale relevant de la responsabilité du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (BRENUAC), en particulier la crise en cours en République centrafricaine et ses répercussions sur la région, la persistance de la menace constituée par l’Armée de résistance du Seigneur (LRA) et la poursuite des activités terroristes perpétrées par Boko Haram dans les pays de la sous-région.
Le Sous-Secrétaire général aux opérations de maintien de la paix, M. Edmond Mulet, qui a fait état d’une situation sécuritaire « très grave » au Darfour, a estimé que la « relance des négociations directes et du dialogue national doit demeurer la priorité ».
À quatre mois du « tournant décisif » qu’est la première élection présidentielle en Côte d’Ivoire depuis la crise postélectorale de 2010, la Représentante spéciale du Secrétaire général, Mme Aichatou Mindaoudou, a présenté ce matin au Conseil de sécurité le dernier rapport du Secrétaire général.
Le Conseil de sécurité a, ce matin, prorogé jusqu’au 9 juillet 2016 le mandat du Groupe d’experts créé par la résolution 1929 (2010) pour aider le Comité des sanctions contre l’Iran.
Les membres du Conseil de sécurité ont, chacun, exprimé, ce matin, leur préoccupation face à l’évolution de la situation en Ukraine après la reprise des combats, mercredi 3 juin, à Marinka, à l’ouest de Donetsk, et la multiplication d’incidents sur plusieurs points de la ligne de front.
Le Conseil de sécurité a tenu, cet après-midi, son débat biannuel sur les activités des Tribunaux pénaux internationaux pour l’ex-Yougoslavie (TPIY) et pour le Rwanda (TPIR) et du Mécanisme international appelé à exercer les fonctions résiduelles de ces deux juridictions, en présence de leurs Présidents et Procureurs respectifs, à quelques mois de la date de clôture officielle des activités du TPIR prévue pour la fin 2015. Le TPIY, qui a jugé la quasi-totalité des affaires dont il était saisi, devrait s’acquitter pleinement de son mandat en 2017.
Réuni pour la première fois au niveau des ministres de l’intérieur ou leurs équivalents, le Conseil de sécurité, profondément préoccupé face à la menace persistante et complexe à la paix et à la sécurité internationales que font peser les combattants terroristes étrangers, a, ce matin, encouragé les États à définir des actions prioritaires spécifiques en s’attaquant à l’ensemble des causes du phénomène.