Le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, a exhorté, ce matin, les membres du Conseil de sécurité à appuyer la proposition de son Envoyé spécial pour la Syrie, qui vise à lancer un processus politique permettant aux Syriens de négocier un accord cadre sur les aspects de la mise en œuvre du Communiqué de Genève. Si le Conseil ne soutient pas cette proposition, le monde attendra de lui qu’il trouve une autre solution viable, a-t-il prévenu, en dénonçant une situation qui constitue un « symbole honteux des divisions et de l’échec de la communauté internationale ».
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Couverture des réunions
Le Conseil de sécurité a adopté à l’unanimité, ce matin, la résolution 2234 (2015) par laquelle il se félicite de la reprise des négociations conduites par les dirigeants chypriotes grecs et chypriotes turcs, ainsi que les progrès enregistrés à ce jour et des efforts que ne cessent de déployer ces derniers et leurs équipes de négociateurs en vue de parvenir à un règlement global et durable. Les membres du Conseil engagent les parties à saisir avec détermination l’occasion qui s’offre actuellement à elles pour obtenir un tel règlement.
Le Conseil de sécurité a décidé, ce matin, de proroger le mandat de la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Iraq (MANUI) jusqu’au 31 juillet 2016, en confiant à cette Mission ainsi qu’au Représentant spécial du Secrétaire général les mêmes mandats que ceux prévus dans sa résolution 2169 (2014).
Le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires, M. Stephen O’Brien, a prévenu les membres du Conseil de sécurité, cet après-midi, que la menace de catastrophe humanitaire était désormais bien réelle au Yémen. Si la pause humanitaire tient, un plan opérationnel d’aide humanitaire est prêt à être exécuté, a-t-il dit, avant d’annoncer qu’il se rendrait au Yémen dans les semaines à venir pour évaluer sur place les besoins et les obstacles en présence. Le représentant du Yémen est également intervenu pour demander aux membres du Conseil de sécurité de redoubler d’efforts en vue de rétablir l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire national.
Le nouveau Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires, M. Stephen O’Brien, a alerté les membres du Conseil de sécurité, ce matin, sur l’aggravation de la crise humanitaire en République arabe syrienne où 12,2 millions de Syriens attendent désespérément l’aide humanitaire. Il a rappelé que le conflit a déjà coûté la vie à 220 000 personnes. Le Secrétaire général adjoint, qui se rendra à Damas le mois prochain, a exprimé son indignation devant cette situation qui pèse lourdement sur la « conscience humanitaire du monde ».
Le Conseil de sécurité a demandé, aujourd’hui, à la communauté internationale et aux donateurs de financer la Force spéciale mixte multinationale pour la sécurité afin de renforcer la coopération militaire régionale et de lutter plus efficacement contre la menace que représente le groupe terroriste Boko Haram pour la région du bassin du lac Tchad et pour la paix et la sécurité internationales.
En adoptant à l’unanimité de ses membres la résolution 2232 (2015), le Conseil de sécurité a décidé, aujourd’hui, d’étendre le mandat de la Mission d’assistance des Nations Unies en Somalie (MANUSOM) jusqu’au 30 mars 2016 et autorisé l’Union africaine à proroger le déploiement de sa Mission en Somalie (AMISOM) jusqu’au 30 mai 2016.
De la « tragédie syrienne » à la « situation de terrain intenable » en Palestine, la cinquantaine d’États Membres, intervenus aujourd’hui devant le Conseil de sécurité, ont décrit un sombre tableau de la situation du Moyen-Orient, qualifiée de « catastrophique » par le représentant russe.
Le Représentant du Secrétaire général pour l’Iraq, M. Ján Kubiš, a souligné, ce matin, devant le Conseil de sécurité, la nécessité d’entreprendre des réformes institutionnelles et législatives en Iraq.
Le Conseil de sécurité a approuvé, ce matin, le Plan d’action global commun adopté à Vienne le 14 juillet entre l’Iran et le groupe P5+1 -Chine, États-Unis, Fédération de Russie, France, Royaume-Uni et Allemagne- en vue d’apporter à la question nucléaire iranienne une solution à long terme globale et appropriée.