Le Conseil de sécurité a tenu, aujourd’hui, un débat public sur l’« examen du dispositif de consolidation de la paix », au cours duquel une soixantaine de délégations ont souligné l’importance de « repenser » cette notion qui, ont-ils plaidé, ne doit plus seulement être évoquée après les conflits, mais également avant et pendant. S’exprimant en sa qualité de Président du Groupe consultatif d’experts chargé de l’examen du dispositif de consolidation de la paix, lequel a remis sa copie au Secrétaire général le 17 juin dernier, M. Gert Rosenthal (Guatemala) a demandé pourquoi l’expression « consolidation de la paix » était-elle toujours suivie de l’épithète « postconflit », en dépit du fait que le Conseil de sécurité a reconnu, dès 2001, que la consolidation de la paix pouvait prendre forme à tous les stades d’un conflit – avant, pendant et après.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Couverture des réunions
Au lendemain de violences meurtrières perpétrées sur un site de protection des civils de l’ONU à Malakal, au Soudan du Sud, de hauts fonctionnaires de l’ONU ont, ce matin devant le Conseil de sécurité, argué d’une seule voix que la gravité de la situation sécuritaire et humanitaire dans le pays rend plus que jamais urgente la mise en œuvre, trop longtemps différée, de l’Accord de paix d’août 2015.
Le recul du groupe terroriste Al-Chabab en Somalie ne doit pas occulter la gravité de la menace que ses miliciens continuent de faire peser sur ce pays de la corne de l’Afrique, ont estimé, ce matin, les membres du Conseil de sécurité.
Le Coordonnateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient a déclaré cet après-midi au Conseil de sécurité que non seulement la violence qui a commencé en octobre dernier entre Israéliens et Palestiniens ne semble pas baisser en intensité mais qu’elle pointe en outre vers une nouvelle phase « troublante ».
La situation sécuritaire au Yémen s’est encore détériorée depuis le premier tour des pourparlers de paix, il y a deux mois, a déclaré, cet après-midi devant le Conseil de sécurité, l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour ce pays.
La situation en Guinée-Bissau reste marquée par des divergences continues au sein de la classe politique, qui se sont cristallisées lors du vote du programme du Gouvernement, le 23 décembre dernier, a déclaré, ce matin, le Représentant spécial du Secrétaire général, M. Miguel Trovoada, au Conseil de sécurité.
Le peuple « héroïque » de l’Iraq a regagné du terrain sur Daech, s’est félicité, cet après-midi, devant le Conseil de sécurité, le Représentant spécial du Secrétaire général pour l’Iraq, Ján Kubiš, qui a assuré que le groupe terroriste aurait perdu de son emprise sur les populations marginalisées.
Près d’un an après le début du conflit, il est plus que jamais nécessaire de mettre fin à la « catastrophe humaine » en cours au Yémen, a déclaré, ce matin, le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires de l’ONU, M. Stephen O’Brien, devant le Conseil de sécurité. La communauté internationale et, en particulier le Conseil de sécurité, doivent exiger des parties le respect de leurs obligations vis-à-vis de la population civile.
Sous la présidence de la Ministre des affaires étrangères du Venezuela et, en présence du Secrétaire général de l’ONU, le Conseil de sécurité a débattu aujourd’hui du respect des « buts et principes » énoncés dans la Charte des Nations Unies en tant qu’élément fondamental du maintien de la paix et de la sécurité internationales, dont cet organe a la charge. Outre les membres du Conseil, une soixantaine de délégations sont intervenues au cours de cette réunion, dont plusieurs au niveau ministériel.
À l’initiative du Venezuela, qui assure sa présidence mensuelle, le Conseil de sécurité s’est penché ce matin sur les méthodes de travail de ses organes subsidiaires et, en particulier, de ses comités des sanctions, donnant également la parole à quelques pays visés par ces mesures.