La sécurité au Burundi reste instable, la situation socioéconomique se dégrade, et la récente décision des autorités de mettre en place une commission de révision de la Constitution dans un contexte de fortes restrictions aux libertés civiles risque de provoquer une escalade dans la crise, a averti aujourd’hui le Sous-Secrétaire général aux affaires politiques, M. Tayé-Brook Zerihoun.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Couverture des réunions
La solution des deux États vivant côte-à-côte en paix et en sécurité est le seul moyen de mettre fin au conflit israélo-palestinien et de parvenir à une paix durable, ont rappelé ce matin plusieurs membres du Conseil de sécurité, à la suite du Coordonnateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient, M. Nickolay Mladenov.
La Commission de consolidation de la paix (CCP), de par son rôle fédérateur et sa composition diversifiée, peut apporter des conseils précieux aux organes principaux des Nations Unies et renforcer une approche cohérente du système onusien en faveur de la consolidation et de la pérennisation de la paix, ont expliqué ce matin, devant le Conseil de sécurité, le Président en exercice de la Commission, M. Cho Tae-Yul (République de Corée), et son prédécesseur, M. Macharia Kamau (Kenya).
Près de deux ans après la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, et alors que la période transitoire touche à sa fin, en juin, le Mali se trouve de nouveau à un tournant, a expliqué au Conseil de sécurité, ce matin, le Représentant spécial du Secrétaire général pour le Mali et Chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), M. Mahamat Saleh Annadif.
Dans une déclaration présidentielle adoptée cet après-midi, le Conseil de sécurité se déclare profondément préoccupé par les conséquences humanitaires dévastatrices du conflit au Yémen pour la population civile et souligne qu’en l’absence de solution politique, la situation humanitaire va se détériorer.
Si elle a pu faire état de « quelques progrès » depuis le mois dernier dans la mise en œuvre de la résolution 2118 (2013) concernant le programme d’élimination des armes chimiques de la République arabe syrienne, la Haut-Représentante pour les affaires de désarmement a surtout, cet après-midi, mis en garde le Conseil de sécurité face aux « conséquences délétères sur la confiance de la communauté internationale en ses instruments de non-prolifération » de l’emploi injustifiable d’armes chimiques en République arabe syrienne.
Ce matin, le Conseil de sécurité a examiné le rapport du Secrétaire général sur les modalités envisagées pour le processus d’autorisation des opérations de paix de l’Union africaine (UA) et la fourniture d’un appui de l’ONU à ces opérations, notamment sur le plan financier.
Près de 10 ans après la mise en place de l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD) et à la suite d’un examen stratégique mené en mars, le Conseil de sécurité s’est vu proposer, ce matin, une reconfiguration de cette mission pour tenir compte de l’évolution sur le terrain.
Le Conseil de sécurité a prorogé, aujourd’hui, jusqu’au 31 mars 2018 le mandat de la Mission d’assistance des Nations Unies en Somalie (MANUSOM), tel qu’établi par sa résolution 2158 (2014).
Au cours des six derniers mois, « les tensions politiques ont persisté dans certains pays d’Afrique centrale, principalement liées à des processus électoraux récents ou à venir », a expliqué au Conseil de sécurité, cet après-midi, le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (BRENUAC), M. François Louncény Fall.