Le Conseil de sécurité s’est penché, ce matin, sur l’amélioration de l’efficacité des sanctions imposées par l’Organisation des Nations Unies, cet instrument « entre les mots et la guerre » considéré par beaucoup comme une composante essentielle des pouvoirs mis à sa disposition pour préserver la paix et la sécurité internationales.
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Conseil de sécurité: Couverture des réunions
« Fournir des armes aux terroristes revient à leur fournir le moyen de tuer, détruire et terroriser. » C’est sur cette prémisse, rappelée par le représentant de l’Égypte, que le Conseil de sécurité a adopté, ce matin, une résolution visant à empêcher les terroristes de se procurer des armes ou les moyens d’en fabriquer.
Le Conseil de sécurité a adopté, ce matin, une déclaration présidentielle dans laquelle il exprime sa préoccupation face à la stagnation du dialogue au Burundi, et « demande instamment à toutes les parties burundaises de prendre des mesures supplémentaires pour sortir de l’impasse politique actuelle ».
Tout en constatant une diminution récente de la violence dans certaines régions de la Syrie, Mme Ursula Mueller, Sous-Secrétaire générale aux affaires humanitaires et Coordonnatrice adjointe des secours d’urgence, s’est inquiétée, ce matin, devant le Conseil de sécurité, de la situation humanitaire « extrêmement difficile » dans laquelle se trouvent toujours les civils, une situation aggravée, selon elle, par la persistance d’entraves à l’accès humanitaire. Mais elle a été vivement prise à partie par le représentant de la République arabe syrienne, qui a reproché à ses services de vouloir se substituer au Gouvernement syrien et à l’ONU de ne pas prendre en compte les victimes et les dommages causés par la « prétendue coalition internationale » dirigée par les États-Unis.
Le Conseil de sécurité a décidé, ce matin, de proroger le mandat de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre jusqu’au 31 janvier 2018.
L’Envoyé spécial du Secrétaire général au Burundi, M. Michel Kafando, a jugé « impératif », ce matin devant le Conseil de sécurité, que le Gouvernement burundais accepte un dialogue inclusif avec l’opposition tant à l’intérieur qu’en exil, comme le lui demandent les pays de la sous-région et l’Union africaine, appuyés par l’ONU. De son côté, le Président de la configuration Burundi de la Commission de consolidation de la paix, M. Jürg Lauber, a exhorté la communauté internationale à continuer de suivre de très près la situation dans le pays, à appuyer les efforts de médiation africains et discuter franchement avec le Gouvernement des conditions d’assistance tout en créant les conditions favorables à des élections libres et pacifiques en 2020.
Le Conseil de sécurité a adopté, ce matin, une déclaration présidentielle, dans laquelle il exprime sa préoccupation face à la situation politique actuelle en République démocratique du Congo (RDC), compte tenu des difficultés auxquelles se heurte la mise en œuvre de « l’Accord global et inclusif » de paix signé le 31 décembre dernier, de la dégradation des conditions de sécurité dans la région du Kasaï et de l’augmentation des violations des droits de l’homme à travers le pays.
Face à l’escalade récente de la violence à Jérusalem-Est, suite notamment à l’installation par Israël de portiques de sécurité à l’entrée de l’esplanade des Mosquées, M. Nickolay Mladenov, le Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, a appelé, aujourd’hui, à respecter le statu quo de 1967 sur les lieux saints de la vieille ville, pour éviter que le conflit israélo-palestinien ne dégénère en « guerre de religion » dans l’ensemble de la région.
Dans une déclaration présidentielle consacrée à la situation au Libéria, adoptée ce matin, le Conseil de sécurité accueille avec satisfaction le plan de consolidation de la paix du Secrétaire général pour ce pays et engage le Gouvernement libérien à accélérer les efforts qu’il fait en matière de responsabilisation et de transparence pour renforcer la confiance de l’opinion publique. Il note en particulier l’importance que des élections présidentielle et législatives crédibles aient lieu au Libéria en octobre 2017 et demande à toutes les parties prenantes de veiller à ce que ces élections soient libres, régulières, crédibles et transparentes.
Face à la montée de la menace terroriste au Mali et dans le bassin du lac Tchad, le Conseil de sécurité a adopté ce matin une déclaration présidentielle, dans laquelle il dit attendre du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS) qu’il renforce ses activités de prévention des conflits, de médiation et de coopération régionale pour lutter contre les menaces transfrontalières et transversales qui pèsent sur la sécurité de la région, notamment via la mise en œuvre de la Stratégie intégrée des Nations Unies pour le Sahel. Il appelle aussi l’UNOWAS à renforcer ses activités en matière de promotion de la bonne gouvernance, du respect de l’état de droit et des droits de l’homme, de l’accès et de l’aide humanitaires et de la prise en compte de la problématique hommes-femmes.