Le Représentant spécial pour l’Iraq, M. Ján Kubiš, a souligné ce matin, devant le Conseil de sécurité, l’acuité des défis qui ont ressurgi en Iraq après la victoire contre Daech, parmi lesquels les tensions entre le Gouvernement fédéral et la Région du Kurdistan et la question électorale.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Couverture des réunions
Onze mois après l’adoption d’une résolution « sans précédent » sur le sujet, le Conseil de sécurité a demandé aujourd’hui aux États Membres de s’acquitter des obligations qui leur incombent d’incriminer, de prévenir et de combattre la traite des êtres humains, un appel repris à son compte par le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, pour qui « ce crime n’a pas sa place au XXIe siècle ».
Le Conseil de sécurité, simultanément avec l’Assemblée générale, a, aujourd’hui, pourvu le dernier poste de juge vacant à la Cour internationale de Justice en réélisant M. Dalveer Bhandari (Inde).
Quelles que soient les difficultés persistantes au Burundi, l’ONU doit poursuivre sa mission de bons offices, aux côtés de la sous-région, pour aider ce pays à sortir de la crise, a déclaré, ce matin, au Conseil de sécurité, l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le Burundi, M. Michel Kafando.
Le Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, M. Nickolay Mladenov, a indiqué, ce matin, devant le Conseil de sécurité, que le processus de restauration du plein contrôle de l’Autorité palestinienne à Gaza ne devait pas échouer, sous peine de ruiner tout espoir en l’avenir et de voir un autre conflit dévastateur éclater.
Affichant une fois de plus ses divisions sur le dossier syrien, le Conseil de sécurité n’a pas été en mesure, cet après-midi, d’adopter un projet de résolution, qui aurait renouvelé, pour une période de 30 jours, le mandat du Mécanisme d’enquête conjoint de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques et de l’Organisation des Nations Unies (OIAC-ONU), arrivant à expiration ce soir.
Le Conseil de sécurité s’est réuni, cet après-midi, sous la présidence du Ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale de l’Italie, M. Angelino Alfano, pour se pencher sur les menaces interdépendantes qui se posent à la paix et à la sécurité en mer Méditerranée, une région située au « confluent de civilisations, de cultures, de religions, d’échanges et de migrations », selon les mots du Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres.
Saisi de deux projets de résolution concurrents, le Conseil de sécurité n’est pas parvenu, aujourd’hui, à renouveler le mandat du Mécanisme d’enquête conjoint de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) et de l’Organisation des Nations Unies (ONU), au terme d’une séance jugée, tour à tour, « fâcheuse », « peu digne », « embarrassante » et « inhabituelle ».
En l’absence d’un processus politique couronné de succès, la reconstitution d’un État en Libye serait condamnée à n’être qu’une entreprise « sisyphéenne », a estimé, ce matin, au Conseil de sécurité, le Représentant spécial du Secrétaire général pour la Libye, M. Ghassan Salamé, en présence des Ministres des affaires étrangères italien et libyen.
Au Soudan, au moment où l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD) poursuit la réduction de ses effectifs, le processus politique en vue de négocier le règlement du conflit avec les groupes non signataires du Document de Doha pour la paix demeure à l’arrêt, a constaté, ce matin, devant le Conseil de sécurité, la Sous-Secrétaire générale aux opérations de maintien de la paix, Mme Bintou Keita.