Le Conseil de sécurité a décidé, cet après-midi, de reconduire jusqu’au 1er juillet 2018 les sanctions concernant la République démocratique du Congo (RDC) et de proroger jusqu’au 1er août 2018 le mandat du Groupe d’experts du Comité 1533 chargé de surveiller l’application des sanctions imposées.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Couverture des réunions
Face à une nouvelle dégradation de la sécurité en Afghanistan, le Gouvernement doit éviter toute mesure qui risquerait de diviser le pays, notamment sur des bases ethniques, et veiller à maintenir la cohésion nationale, y compris en luttant contre la corruption généralisée et les violations des droits de l’homme, a expliqué ce matin devant le Conseil de sécurité M. Tadamichi Yamamoto, Représentant spécial du Secrétaire général et Chef de la Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA).
Par la résolution 2359 (2017), adoptée à l’unanimité ce matin, le Conseil de sécurité « se félicite du déploiement de la Force conjointe du G5 Sahel (FC-G5S) sur l’ensemble du territoire des pays qui y participent, avec des effectifs en personnel militaire et personnel de police pouvant aller jusqu’à 5 000 personnes, en vue de rétablir la paix et la sécurité dans la région du Sahel ».
La sécurité au Burundi reste instable, la situation socioéconomique se dégrade, et la récente décision des autorités de mettre en place une commission de révision de la Constitution dans un contexte de fortes restrictions aux libertés civiles risque de provoquer une escalade dans la crise, a averti aujourd’hui le Sous-Secrétaire général aux affaires politiques, M. Tayé-Brook Zerihoun.
La solution des deux États vivant côte-à-côte en paix et en sécurité est le seul moyen de mettre fin au conflit israélo-palestinien et de parvenir à une paix durable, ont rappelé ce matin plusieurs membres du Conseil de sécurité, à la suite du Coordonnateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient, M. Nickolay Mladenov.
La Commission de consolidation de la paix (CCP), de par son rôle fédérateur et sa composition diversifiée, peut apporter des conseils précieux aux organes principaux des Nations Unies et renforcer une approche cohérente du système onusien en faveur de la consolidation et de la pérennisation de la paix, ont expliqué ce matin, devant le Conseil de sécurité, le Président en exercice de la Commission, M. Cho Tae-Yul (République de Corée), et son prédécesseur, M. Macharia Kamau (Kenya).
Près de deux ans après la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, et alors que la période transitoire touche à sa fin, en juin, le Mali se trouve de nouveau à un tournant, a expliqué au Conseil de sécurité, ce matin, le Représentant spécial du Secrétaire général pour le Mali et Chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), M. Mahamat Saleh Annadif.
Dans une déclaration présidentielle adoptée cet après-midi, le Conseil de sécurité se déclare profondément préoccupé par les conséquences humanitaires dévastatrices du conflit au Yémen pour la population civile et souligne qu’en l’absence de solution politique, la situation humanitaire va se détériorer.
Si elle a pu faire état de « quelques progrès » depuis le mois dernier dans la mise en œuvre de la résolution 2118 (2013) concernant le programme d’élimination des armes chimiques de la République arabe syrienne, la Haut-Représentante pour les affaires de désarmement a surtout, cet après-midi, mis en garde le Conseil de sécurité face aux « conséquences délétères sur la confiance de la communauté internationale en ses instruments de non-prolifération » de l’emploi injustifiable d’armes chimiques en République arabe syrienne.
Ce matin, le Conseil de sécurité a examiné le rapport du Secrétaire général sur les modalités envisagées pour le processus d’autorisation des opérations de paix de l’Union africaine (UA) et la fourniture d’un appui de l’ONU à ces opérations, notamment sur le plan financier.