Après l’essai nucléaire que la République populaire démocratique de Corée (RPDC) a effectué hier, dimanche 3 septembre, soit le sixième depuis 2006, le Conseil de sécurité s’est réuni en urgence ce matin à la demande des États-Unis, de la France, du Japon, de la République de Corée et du Royaume-Uni.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Couverture des réunions
La République populaire démocratique de Corée, la Syrie, le Liban, le Yémen, les questions africaines, les sanctions et le terrorisme international étaient au cœur du bilan du mois d’août que le Conseil de sécurité a dressé aujourd’hui, sous la présidence égyptienne.
Le Conseil de sécurité a, cet après-midi, à l’unanimité, prorogé jusqu’au 31 août 2018 le mandat actuel de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL), sans le modifier.
Le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires, M. Stephen O’Brien, a, ce matin, de nouveau exhorté le Conseil de sécurité, l’« organe le plus important dans le monde chargé d’empêcher les guerres » et « les morts et les souffrances humaines qui y sont directement liées », à tout tenter pour que la population syrienne cesse de « payer le prix d’un échec politique et diplomatique ».
Considérant qu’une plus grande stabilité en Somalie revêtait une importance vitale pour la sécurité dans la corne de l’Afrique, le Conseil de sécurité a, ce matin, décidé d’autoriser la prorogation du mandat de la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM) pour une période de neuf mois jusqu’au 31 mai 2018.
Le Conseil de sécurité a, ce soir, fermement condamné le tir, effectué hier par la République populaire démocratique de Corée (RPDC), d’un missile balistique qui a survolé le Japon, ainsi que les multiples tirs similaires qu’elle a effectués le 25 août dernier.
Le Conseil de sécurité a débattu, aujourd’hui, des moyens pour faire en sorte que les opérations de paix de l’ONU soient à la « hauteur de leur potentiel », selon l’expression utilisée par la Vice-Secrétaire générale, Mme Amina J. Mohammed, et servent l’objectif fondamental de la pérennisation de la paix.
À l’approche de la fin de la période de transition, prévue le 17 décembre prochain, le nouveau Représentant spécial du Secrétaire général pour la Libye, M. Ghassan Salamé, s’est dit « convaincu », devant le Conseil de sécurité, que « notre attachement à l’Accord politique libyen comme cadre de référence ne doit pas nous empêcher de nous adresser à tous les Libyens, quels que soient leurs statuts et leurs positions passées ou présentes, de sorte de pouvoir garantir une réconciliation pour tous ».
Si la situation politique en Guinée-Bissau s’est apaisée depuis quelques semaines, la mise en œuvre de l’Accord de Conakry et de la feuille de route de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), « principaux cadres de résolution de la crise », est toujours dans l’impasse, a constaté, cet après-midi, le Représentant spécial du Secrétaire général pour ce pays, M. Modibo Touré, en exhortant les parties prenantes à se réengager en faveur du dialogue et à s’entendre sur un « pacte de stabilité ».
Le Conseil de sécurité a examiné, ce matin, la situation au Soudan du Sud, toujours en proie au conflit deux ans après l’Accord de paix, alors que se déploie progressivement la Force de protection régionale (FPR) autorisée par la résolution 2304 (2016) et que l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) a appelé à mettre en place un Forum de revitalisation de l’Accord de paix.