À l’initiative des États-Unis, le Conseil de sécurité s’est, cet après-midi, réuni au niveau ministériel pour réfléchir aux moyens pour l’organe chargé du maintien de la paix et de la sécurité internationales de faire respecter ses résolutions adoptées pour empêcher la prolifération des armes « les plus dangereuses au monde », une séance dominée par la crise dans la péninsule coréenne.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Couverture des réunions
Le Conseil de sécurité a, ce matin, prié le Secrétaire général de créer une Équipe d’enquêteurs, dirigée par un Conseiller spécial, chargée de recueillir, de conserver et de stocker des éléments de preuve en Iraq d’« actes susceptibles de constituer des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité et des crimes de génocide perpétrés par le groupe terroriste » État islamique d’Iraq et du Levant (EIIL, également connu sous le nom de Daech) dans ce pays.
Le Conseil de sécurité a souligné, aujourd’hui, lors d’un débat public de haut niveau, en présence du Secrétaire général et d’une dizaine de chefs d’État et de gouvernement, l’importance d’assurer « une mise en œuvre et un suivi efficaces de la réforme des opérations de maintien de la paix », afin que celles-ci soient plus responsables, efficientes et transparentes et cessent, selon M. António Guterres, de « décevoir ».
Le Représentant spécial conjoint pour le Darfour, M. Jeremiah Nyamane Kingsley Mamabolo, a brossé, ce matin, devant le Conseil de sécurité, un tableau contrasté de la situation sur place, marquée, d’un côté, par une accalmie des affrontements entre le Gouvernement soudanais et les mouvements armés, mais, de l’autre, par des « efforts peu concluants » en vue de la négociation d’un accord de paix inclusif.
Le Conseil de sécurité a approuvé à l’unanimité, ce matin, les recommandations du Secrétaire général figurant dans son rapport* sur la Mission de vérification des Nations Unies en Colombie, qui lui avaient été présentées le 11 septembre.
Le Conseil de sécurité a, ce matin, prorogé jusqu’au 15 septembre 2018 le mandat de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL), laquelle sera chargée de mener des activités de médiation et des missions de bons offices « dans le strict respect du principe d’appropriation ».
Si d’encourageants progrès ont été accomplis dans la lutte contre Boko Haram grâce aux efforts conjoints des pays du bassin du lac Tchad dans le cadre de la Force multinationale mixte, le Secrétaire général adjoint aux affaires politiques a toutefois invité les membres du Conseil de sécurité à la prudence.
Le Représentant spécial du Secrétaire général pour la Somalie, M. Michael Keating, a déclaré, ce matin, devant le Conseil de sécurité, que les difficultés politiques dans le pays, découlant notamment de relations mal définies entre le Gouvernement fédéral et les États de la Fédération et entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif, devaient être « prises au sérieux, sous peine de compromettre les progrès réels, bien qu’inégaux, accomplis en Somalie ».
Le Conseil de sécurité a, ce matin, engagé les dirigeants politiques bissau-guinéens à appliquer les Accords de Conakry du 14 octobre 2016, notamment en nommant un premier ministre de consensus.
Le Conseil de sécurité a, ce matin, entendu un exposé sur la mission qu’il a effectuée les 7 et 8 septembre à Addis-Abeba, en Éthiopie, pour la onzième réunion consultative annuelle entre ses membres et ceux du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA), dont les échanges, portant sur le renforcement du partenariat et de la coopération entre les deux organisations en matière de paix et de sécurité, ont été qualifiés de « succès ».