Exactement 16 ans après l’adoption de la résolution 1373 (2001) du Conseil de sécurité qui avait demandé aux États d’agir de concert pour contrer la menace du terrorisme, le Secrétaire général adjoint nouvellement nommé pour diriger le Bureau de lutte contre le terrorisme, créé en juin 2017, a présenté aujourd’hui, au Conseil de sécurité, ses priorités pour son mandat.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Couverture des réunions
Si de fragiles progrès sur le terrain en Syrie, dont la fin du siège de Deïr el-Zor, semblent favorables à la relance du processus de paix, l’ONU et ses organisations partenaires continuent néanmoins de se heurter à des difficultés dans la livraison de l’aide humanitaire aux populations en détresse, ont constaté, cet après-midi, de hauts fonctionnaires des Nations Unies devant le Conseil de sécurité.
La Secrétaire générale de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) et le Président du Comité 1373 (2001) concernant la lutte antiterroriste ont souligné, ce matin, devant le Conseil de sécurité, la nécessité de renforcer la coopération internationale afin de mettre en œuvre la résolution pionnière 2309 (2016) sur la sécurité aérienne et faire face, selon l’expression du délégué du Sénégal, à la « menace sournoise » que posent les groupes terroristes pour les avions civils.
Le Représentant spécial du Secrétaire général pour le Soudan du Sud, M. David Shearer, a souligné, ce matin, devant le Conseil de sécurité, la nécessité d’un « front commun » et « d’efforts unifiés » de la communauté internationale en faveur du processus de paix dans le pays, lequel est aujourd’hui au point mort. Un point de vue partagé par les États Membres, les États-Unis n’hésitant pas à parler de « dernière chance » de sauver ce processus.
Près de trois ans après la formation d’un Gouvernement d’unité nationale, l’Afghanistan continue de faire face à des défis sécuritaires et de développement considérables, sur fond de reconfiguration des alliances politiques à l’approche d’échéances électorales, a constaté, cet après-midi, le Représentant spécial du Secrétaire général.
Le Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, M. Nickolay Mladenov, a, ce matin, devant le Conseil de sécurité, estimé que la poursuite par Israël de ses activités de peuplement rendait la solution des deux États « de plus en plus inatteignable » et sapait la confiance des Palestiniens dans les efforts de paix internationaux.
À l’initiative des États-Unis, le Conseil de sécurité s’est, cet après-midi, réuni au niveau ministériel pour réfléchir aux moyens pour l’organe chargé du maintien de la paix et de la sécurité internationales de faire respecter ses résolutions adoptées pour empêcher la prolifération des armes « les plus dangereuses au monde », une séance dominée par la crise dans la péninsule coréenne.
Le Conseil de sécurité a, ce matin, prié le Secrétaire général de créer une Équipe d’enquêteurs, dirigée par un Conseiller spécial, chargée de recueillir, de conserver et de stocker des éléments de preuve en Iraq d’« actes susceptibles de constituer des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité et des crimes de génocide perpétrés par le groupe terroriste » État islamique d’Iraq et du Levant (EIIL, également connu sous le nom de Daech) dans ce pays.
Le Conseil de sécurité a souligné, aujourd’hui, lors d’un débat public de haut niveau, en présence du Secrétaire général et d’une dizaine de chefs d’État et de gouvernement, l’importance d’assurer « une mise en œuvre et un suivi efficaces de la réforme des opérations de maintien de la paix », afin que celles-ci soient plus responsables, efficientes et transparentes et cessent, selon M. António Guterres, de « décevoir ».
Le Représentant spécial conjoint pour le Darfour, M. Jeremiah Nyamane Kingsley Mamabolo, a brossé, ce matin, devant le Conseil de sécurité, un tableau contrasté de la situation sur place, marquée, d’un côté, par une accalmie des affrontements entre le Gouvernement soudanais et les mouvements armés, mais, de l’autre, par des « efforts peu concluants » en vue de la négociation d’un accord de paix inclusif.