« Fragile et chancelant », le statu quo en Libye n’est pas tenable, a prévenu, ce matin, le Représentant spécial du Secrétaire général pour ce pays, M. Ghassan Salamé, qui, en dépit de signes encourageants, a rappelé au Conseil de sécurité la persistance du « spectre de la violence ».
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Couverture des réunions
L’instabilité persistante et le manque de progrès dans le processus de paix avec les Taliban sont les principaux éléments qui empêchent une stabilisation durable de l’Afghanistan, a déclaré, ce matin, devant le Conseil de sécurité, le représentant du Kazakhstan, M. Kairat Umarov, en faisant le compte rendu de la mission que le Conseil a effectuée en Afghanistan du 13 au 15 janvier 2018.
Le Représentant spécial du Secrétaire général pour l’Afrique de l’Ouest, M. Mohamed Ibn Chambas, a expliqué, ce matin, devant le Conseil de sécurité, qu’en dépit de progrès continus réalisés en matière de transition démocratique et politique, la situation sécuritaire dans la région demeurait une source de grave préoccupation.
La première phase de la restructuration de l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD) s’est achevée avant la date limite du 31 décembre, a annoncé cet après-midi au Conseil de sécurité, le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix.
Il reste encore beaucoup à faire pour maintenir le processus de paix en Colombie « sur la bonne voie », a prévenu, ce matin, le Représentant spécial du Secrétaire général pour la Colombie, M. Jean Arnault, qui s’est déclaré convaincu qu’une volonté politique est nécessaire à cette fin.
Un an après la signature de l’accord politique du 31 décembre 2016, le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, M. Jean-Pierre Lacroix, a déclaré ce matin, devant le Conseil de sécurité, que la situation politique en République démocratique du Congo (RDC) restait « extrêmement fragile », assurant que le dialogue demeurait la seule voie pour régler les défis auxquels le pays fait face.
À la demande des États-Unis, le Conseil de sécurité s’est réuni en urgence, cet après-midi, pour se pencher sur les manifestations qui secouent la République islamique d’Iran depuis le 28 décembre dernier, une réunion vigoureusement contestée par la délégation iranienne et plusieurs membres du Conseil, pour lesquels cette question n’a pas sa place dans cette enceinte.
Un peu moins d’un mois après le lancement par la République populaire démocratique de Corée (RPDC) d’un tir balistique de portée intercontinentale, le Conseil de sécurité a renforcé, cet après-midi, le régime de sanctions contre ce pays, qui était déjà le plus sévère au monde, en demandant notamment l’expulsion, d’ici à 24 mois, des travailleurs de ce pays présents à l’étranger. « Si la situation sur la péninsule ne s’améliore pas, la voie à venir sera de plus en plus étroite », a prévenu le délégué de la Chine.
Juste après l’adoption d’une déclaration de son président soulignant la nécessité d’accroître l’efficacité des opérations de maintien de la paix de l’ONU en vue d’assurer une paix durable, le Conseil de sécurité a entendu, cet après-midi, un exposé de la Sous-Secrétaire générale du Département des opérations de maintien de la paix, Mme Bintou Keita, qui a proposé des mesures visant à combler les lacunes existantes en matière de constitution des forces et de capacités.
Le Conseil de sécurité a, dans une déclaration présidentielle adoptée cet après-midi, souligné la nécessité d’accroître l’efficacité des opérations de maintien de la paix de l’ONU en vue de renforcer leur rôle dans l’instauration d’une paix durable.