La Présidente du Mécanisme international appelé à exercer les fonctions résiduelles des Tribunaux pénaux (MIFRTP) a sollicité, ce matin, devant le Conseil de sécurité, l’appui des États Membres dans l’achèvement des dernières affaires relatives au traitement des crimes contre l’humanité et des crimes les plus graves en ex-Yougoslavie et au Rwanda.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Couverture des réunions
La situation au cours du mois écoulé en République démocratique du Congo (RDC) a continué d’être marquée par des tensions politiques et une insécurité persistante dans l’est de son territoire, a indiqué la Représentante spéciale du Secrétaire général pour ce pays.
Le Conseil de sécurité a décidé, ce matin, que les exemptions humanitaires relatives aux régimes de sanctions, instaurées de manière historique il y a près de deux ans, continueront de s’appliquer aux sanctions concernant Daech, Al-Qaida et les personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés, telles que prévues par les résolutions pertinentes sur la question, y compris la 1267 (1999).
Ce matin devant le Conseil de sécurité, M. Mohamed Al Hassan, qui s’exprimait pour la première fois en sa qualité de Représentant spécial du Secrétaire général pour l’Iraq, a appelé, comme de nombreuses délégations, à l’atténuation des tensions et à la préservation de la souveraineté iraquienne, dans une région « en feu ». La fermeture de la Mission d’assistance des Nations Unies pour ce pays (MANUI), prévue pour la fin 2025, a également été au cœur des débats.
Le dernier rapport de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), transmis au Conseil de sécurité le 26 novembre, témoigne une fois de plus de l’absence de progrès véritable vers l’élimination du programme syrien d’armes chimiques.
« Les Nations Unies ont pu vérifier qu’au moins 2 406 enfants ont été tués ou blessés depuis février 2022, soit une moyenne de deux enfants par jour », a déclaré ce matin Catherine Russell, Directrice générale de l’UNICEF, devant un Conseil de sécurité unanimement préoccupé par la situation des enfants ukrainiens, à l’exception de la Russie.
La situation en Syrie, qui fait chaque mois l’objet de deux séances distinctes au Conseil de sécurité, a donné lieu cet après-midi à une réunion d’urgence tumultueuse, après les récents développements survenus ce week-end dans le nord-est du pays, où la ville d’Alep, la deuxième plus importante du pays, a été reprise par une coalition regroupant l’organisation terroriste Hay’at Tahrir el-Cham ou Organisation de libération du Levant (HTS) et des groupes d’opposition armés, dont l’Armée nationale syrienne.
Ce matin, le Conseil de sécurité a tenu une séance d’information sur la question thématique « les femmes et la paix et la sécurité » axée sur l’investissement dans le pouvoir transformateur du leadership intergénérationnel sur cette question.
Le Conseil de sécurité s’est réuni aujourd’hui pour débattre de la guerre en Ukraine à la demande de celle-ci après les derniers événements considérés comme une escalade dans le conflit: déploiement dans la région russe occupée de Koursk de troupes nord-coréennes, niées par Moscou, et tir par la Russie sur la ville ukrainienne de Dnipro d’un missile balistique expérimental de portée intermédiaire, véhicule potentiel pour des têtes nucléaires, en réponse à l’utilisation par l’Ukraine de missiles américains ATACMS sur son territoire.
Six jours après son débat annuel sur l’exercice du droit de veto en général, l’Assemblée générale s’est réunie, cet après-midi, conformément à sa résolution 76/262 pour entendre une quarantaine de délégations débattre spécifiquement de la situation au Soudan au sujet de laquelle un veto a été récemment opposé. Cette situation est « trop grave pour que l’ONU reste silencieuse », ont résumé les pays nordiques.