Cet après-midi, à l’occasion de son exposé semestriel devant le Conseil de sécurité, le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés a dressé un tableau très sombre de la situation de ceux, réfugiés et déplacés internes, qui sont contraints de fuir leurs foyers pour cause de guerre, de violence et de persécutions.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Couverture des réunions
« L’approche parcellaire qui est actuellement de mise en Syrie ne suffira pas à contenir la marée », a déclaré aujourd’hui devant le Conseil de sécurité, l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la Syrie, M. Geir Pedersen, en déplorant la stratégie de cantonnement du conflit et l’absence de processus politique dans le pays.
En vertu de la résolution 2731 (2024), adoptée par 9 voix pour et 6 abstentions (Algérie, Chine, Fédération de Russie, Guyana, Mozambique et Sierra Leone), le Conseil de sécurité a décidé, ce matin, de reconduire le régime de sanctions concernant le Soudan du Sud, à savoir un embargo sur les armes et des sanctions ciblées (gel des avoirs et interdiction de voyages).
« Il est clair que toutes les parties doivent, de toute urgence, changer de cap », a plaidé ce matin, devant le Conseil de sécurité, le Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, M. Tor Wennesland, en soulignant le besoin d’horizon politique pour les Palestiniens et les Israéliens après les horreurs de ces sept derniers mois.
À l’initiative du Mozambique, qui préside ses travaux ce mois-ci, le Conseil de sécurité a organisé aujourd’hui un débat sur le rôle des femmes et des jeunes dans le maintien de la paix et de la sécurité internationales. Cet événement a été l’occasion d’examiner les synergies entre le programme pour les femmes et la paix et la sécurité, d’une part, et le programme relatif aux jeunes et à la paix et à la sécurité, d’autre part, et de réfléchir au rôle du Conseil pour assurer la participation effective des femmes et des jeunes, notamment dans les mandats des missions de l’ONU, à l’approche du Sommet de l’avenir.
Par 14 voix pour et une abstention, celle de la Fédération de Russie, le Conseil de sécurité a fait sienne, ce matin, une résolution qui, comme l’a résumé la Suisse -à l’origine du texte- vise à « renforcer la protection de celles et ceux qui protègent » les civils en période de conflit armé, à savoir le personnel humanitaire, le personnel de l’ONU et le personnel associé, y compris les employés recrutés sur les plans national et local.
Le Conseil s’est dit vivement préoccupé, ce matin, par l’intensification des violences intercommunautaires au centre du Sahel, exprimant son inquiétude face à la montée des tensions et des conflits entre agriculteurs et éleveurs dans la région.
À l’initiative du Mozambique, qui préside ses travaux ce mois-ci, le Conseil de sécurité a organisé aujourd’hui un débat public sur le renforcement du rôle des États africains face aux problèmes de sécurité et de développement dans le monde, au cours duquel une cinquantaine d’orateurs ont pris la parole.
Alors que l’on célèbre le soixante-quinzième anniversaire des Conventions de Genève de 1949, pierre angulaire du droit international humanitaire, et les 25 ans de la résolution 1265 (1999) du Conseil de sécurité sur la protection des civils, le Conseil a poursuivi aujourd’hui son débat public sur ce sujet, axé sur le respect du droit international.
Le Conseil de sécurité a tenu, aujourd’hui, son débat public annuel sur la protection des civils en période de conflit armé, l’occasion pour plus d’une soixantaine de délégations de constater l’érosion alarmante du droit international humanitaire (DIH), et de réaffirmer la nécessité de son applicabilité, aujourd’hui mise à mal par l’évolution rapide des méthodes de guerre, du Soudan à l’Ukraine en passant par la bande de Gaza.