Le Conseil de sécurité s’est penché, cet après-midi, sur l’évolution de l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest. Le Chef de la Mission des Nations Unies pour l’action d’urgence contre l’Ebola (MINUAUCE), M. Antony Banbury, a confirmé à ses membres le chiffre de plus 5 400 personnes décédées depuis la déclaration de l’épidémie, il y a huit mois. « Les pays les plus touchés restent le Libéria, la Sierra Leone et la Guinée », a-t-il rappelé, en faisant part de l’inquiétude des acteurs de la réponse à Ebola face à la propagation de la maladie au Mali.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
L’Assemblée générale a décidé aujourd’hui que « l’Arche de retour », le Mémorial permanent pour les victimes de l’esclavage, sera installé dans le complexe du Siège de l’ONU à New York*. Au cours de cette séance, les délégations ont aussi réitéré leurs critiques devant la faible qualité du rapport annuel du Conseil de sécurité, « un survol procédural » des réunions, des activités et des décisions, selon les mots du représentant de l’Algérie.
La Commission économique et financière (Deuxième Commission) a eu recours à une procédure de vote au terme de laquelle a adopté, cet après-midi, un texte par lequel elle invite l’Assemblée générale à réaffirmer qu’il faut continuer de s’employer à instaurer un nouvel ordre économique international fondé sur les principes d’équité, d’égalité souveraine, d’interdépendance, d’intérêt commun, de coopération et de solidarité entre tous les États.
L’Assemblée générale a adopté cet après-midi par consensus sa résolution annuelle sur la situation en Afghanistan, dans laquelle elle se félicite de l’entrée en fonctions, le 29 septembre 2014, du nouveau Président afghan, marquant ainsi la première transition démocratique du pouvoir dans l’histoire du pays.
Sous la présidence de la Ministre des affaires étrangères de l’Australie et, en présence de chefs de la Police des Nations Unies, le Conseil de sécurité a décidé, ce matin, d’inscrire au mandat des opérations de maintien de la paix et des missions politiques spéciales de l’ONU, des « fonctions de police auxquelles seront confiées des tâches claires, crédibles et réalistes et de leur accorder des ressources suffisantes ».
« Rien ne révèle mieux l’âme d’une société que la façon dont elle traite ses enfants. » C’est peut-être cette phrase de l’ancien Président Nelson Mandela qui symbolise le mieux le vingt-cinquième anniversaire de la Convention relative aux droits de l’enfant que l’Assemblée générale a célébré aujourd’hui, en relevant les progrès enregistrés ces dernières années mais en reconnaissant aussi les échecs et l’énormité de la tâche qu’il reste à accomplir.
Le Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien a approuvé cet après-midi quatre projets de résolution sur la question de Palestine, qui seront présentés à l’Assemblée générale le 25 novembre prochain.
À la veille de la réunion de haut niveau de l’Assemblée générale pour la célébration du vingt-cinquième anniversaire de la Convention relative aux droits de l’enfant, les États Membres ne sont pas parvenus, aujourd’hui, au sein de la Troisième Commission, à adopter par consensus un projet de résolution omnibus sur les droits de l’enfant1.À la veille de la réunion de haut niveau de l’Assemblée générale pour la célébration du vingt-cinquième anniversaire de la Convention relative aux droits de l’enfant, les États Membres ne sont pas parvenus, aujourd’hui, au sein de la Troisième Commission, à adopter par consensus un projet de résolution omnibus sur les droits de l’enfant1.
Deux mois après l’adoption d’une résolution réagissant au phénomène croissant des combattants terroristes étrangers, le Conseil de sécurité a appelé au renforcement de la coopération à tous les niveaux pour défaire l’État islamique d'Iraq et du Levant (EIIL), encore appelé Daesh, et d’autres entités associées à Al-Qaida.
La Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires s’est attaquée aujourd’hui à l’examen de l’esquisse budgétaire pour 2016-2017 estimée à 5,678 milliards de dollars par le Secrétaire général. Les délégations ont critiqué « une budgétisation par reconduction » qui s’apparente à un simple exercice d’addition de nouvelles dépenses au budget précédent, « sans profondeur stratégique », selon les mots de la représentante de l’Union européenne.