La Troisième Commission a attiré l’attention, aujourd’hui, sur la situation des enfants migrants en adoptant un projet de résolution inédit1 par lequel elle invite l’Assemblée générale à souligner que les enfants, y compris les adolescents, ne devraient pas être arbitrairement arrêtés ou placés en détention comme seule conséquence de leur statut migratoire.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
Face à la dernière flambée de violence au Moyen-Orient, l’Assemblée générale a, aujourd’hui, demandé aux deux parties d’agir de façon responsable afin de créer des conditions propices au progrès des efforts de paix. Les délégations qui se succèdent, depuis hier, à la tribune de l’Assemblée ont jugé urgent de préserver les chances d’aboutir à l’existence de deux États.
« Il faut que le cercle vertueux de la paix prenne le dessus avant que les peuples de la région du Moyen-Orient perdent tout sens de compassion et de compréhension mutuelle », a affirmé en substance ce matin le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, à l’occasion d’une séance de célébration de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien, organisée par le Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien.
La Présidente du Comité de sanctions concernant le Soudan créé par la résolution 1591 (2005), Mme María Cristina Perceval, a fait, cet après-midi, devant le Conseil de sécurité, un bref exposé sur les activités du Comité au cours de ces trois derniers mois.
Les membres du Conseil de sécurité ont entendu, cet après-midi, un exposé du Président du Comité créé par la résolution 1540 (2004), M. Oh Joon, de la République de Corée, qui leur a présenté les activités menées au cours des six derniers mois par cet organe subsidiaire du Conseil en vue de prévenir la prolifération des armes de destruction massive dans le monde et leur acquisition par des acteurs non étatiques.
La reconnaissance de l’État de Palestine, est-il un acte en faveur de la paix ou une incitation à la violence? Les représentants de la Suède et d’Israël se sont opposés sur l’impact d’une telle décision sur le règlement pacifique du conflit israélo-palestinien. Les deux délégations faisaient partie de la quinzaine qui s’est exprimée aujourd’hui à l’Assemblée générale sur la question de Palestine.
Certains clivages entre pays riches et en développement ont été mis au jour, aujourd’hui à la Troisième Commission, lors de l’adoption de projets de résolution portant sur la mondialisation, le développement et les sanctions économiques. La journée fut également marquée par l’adoption, pour la première fois, d’un texte1 appelant les États à protéger les enfants des brimades, y compris du harcèlement en ligne.
La Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, a adopté par consensus un projet de résolution appelant l’Assemblée générale à consacrer, lors de sa soixante-dixième session en 2015, une réunion plénière de haut niveau à la célébration du vingtième anniversaire du Sommet mondial pour le développement social, afin de faire connaître les progrès réalisés et de renforcer le rôle du développement social après 2015.
Lors de la réunion internationale de parlementaires à l’appui du processus de paix israélo-palestinien organisée ce matin par le Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien sur le thème « Le rôle des parlementaires dans la garantie du respect du droit international », le Sous-Secrétaire général aux affaires politiques, M. Jens Toyberg-Frandzen, au nom du Secrétaire général, d’autres responsables de l’Organisation des Nations Unies, les Secrétaires généraux de l’Union interparlementaire (UIP), de l’Union interparlementaire arabe (UIAP) et de l’Union parlementaire de l’Organisation de la coopération islamique (OIC), ainsi que des parlementaires d’un certain nombre d’États ont rappelé le rôle que jouent leurs organisations respectives dans l’avancement du processus de paix israélo-palestinien.
La Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires a examiné aujourd’hui les modalités de financement des 837 millions de francs suisses nécessaires à la rénovation de l’Office des Nations Unies à Genève, dont le prêt offert par la Suisse.