L’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la Syrie a de nouveau insisté, cet après-midi devant le Conseil de sécurité, sur son approche « pas-à-pas » pour un règlement du conflit syrien dans un contexte marqué par l’attaque lancée par Daech contre un centre pénitencier à Hassaké qui, selon M. Geir Pedersen, envoie un message clair sur l’importance de s’unir pour résoudre ce conflit dans le contexte duquel le terrorisme prospère.
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Alors que l’hiver vient aggraver la terrible crise humanitaire que connaît l’Afghanistan, déjà au bord de l’effondrement économique et aux prises avec un manque généralisé de liquidités, le Secrétaire général a appelé, ce matin, devant le Conseil de sécurité, le régime taliban au pouvoir depuis cinq mois à « démontrer un réel engagement à faire partie de la communauté mondiale », notamment sur le plan des droits humains des femmes, des filles et des minorités, condition préalable à une reconnaissance diplomatique des autorités de facto et à un hypothétique déblocage des avoirs afghans gelés à l’étranger.
Face à des conflits armés qui se déroulent de plus en plus souvent dans des zones urbaines, et qui ont des conséquences humanitaires dévastatrices pour 50 millions de civils, le Secrétaire général a demandé aux membres du Conseil de sécurité, ce matin, de mettre en place des mesures de protection spéciales et d’utiliser tous les moyens à leur disposition pour mettre fin aux dommages tragiques et évitables causés aux civils.
La Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de la paix a exhorté, ce matin devant le Conseil de sécurité, l’ensemble des parties prenantes libyennes à se mobiliser en faveur de la tenue, « dans les plus brefs délais », d’élections présidentielle et législatives libres, régulières, inclusives et crédibles, indiquant que des « désaccords persistants » entre les acteurs politiques sur des aspects clefs du processus électoral avaient conduit au report des scrutins prévus le 24 décembre.
« Il ne fait aucun doute que la pandémie de COVID-19 reste et demeure le plus grand défi actuel de la communauté internationale et de l’Organisation, que nous devons relever ensemble dans un esprit de solidarité internationale », a déclaré le représentant d’Haïti, ce matin, au cours de la deuxième et dernière séance d’examen du rapport du Secrétaire général sur l’activité de l’Organisation contenant « cinq priorités urgentes » pour 2022.
Dans le contexte d’une pandémie de COVID-19 qui a dominé l’année 2021 et qui représente le plus grand défi d’envergure mondiale à relever collectivement depuis la création de l’ONU, le Secrétaire général António Guterres a présenté aujourd’hui devant l’Assemblée générale son rapport sur l’activité de l’Organisation et ses « cinq priorités urgentes » pour 2022, qui détermineront le sort des peuples et de la planète pour des décennies.
Quatre-vingts ans, jour pour jour, après la Conférence de Wannsee au cours de laquelle a été présentée la solution finale, l’Assemblée générale a adopté sans vote une résolution par laquelle elle rejette et condamne sans réserve toute négation de l’historicité de l’Holocauste, « qu’elle soit totale ou partielle »
À l’approche des élections législatives et présidentielle prévues aux mois de mars et de mai en Colombie, cinq ans après l'Accord final pour la fin du conflit et la construction d’une paix stable et durable, le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef de la Mission de vérification des Nations Unies dans le pays a insisté, aujourd’hui devant le Conseil de sécurité, sur l’urgence qu’il y a de consolider l’autorité de l’État dans l’ensemble du territoire et d’adopter une politique efficace de démantèlement des groupes armés illégaux.
Intervenant au Conseil de sécurité par visioconférence, ce matin, depuis Jérusalem, le Coordonnateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient a prévenu de la détérioration de la situation économique, sécuritaire et politique dans le Territoire palestinien occupé. M. Tor Wennesland s’est aussi alarmé de la situation fiscale catastrophique de l’Autorité palestinienne et de la violence qui perdure des deux côtés. Tous ces facteurs augmentent les risques d’escalade et amenuisent l’espoir d’une solution négociée sur la voie de la solution des deux États, a-t-il craint.
La Haute-Commissaire aux droits de l’homme a appelé, aujourd’hui, à redoubler d’efforts pour permettre aux femmes de participer aux travaux du Conseil de sécurité sans craintes de représailles et à repousser les attaques visant à les réduire au silence et incriminer leurs droits, avertissant que les décisions sur la paix qui ne prennent pas en compte les opinions et les droits des femmes ne sont pas pérennes.