Aux 70 États Membres de l’Assemblée générale qui n’ont pas encore adhéré au Statut de Rome, le Président de la Cour pénale internationale (CPI) a demandé, ce matin, d’envisager sérieusement de le faire, « pour l’amour de l’humanité ». M. Piotr Hofmański, qui présentait le rapport de la Cour, dont il assure la présidence depuis le mois de mars, a plaidé en faveur d’une adhésion universelle dans l’intérêt des générations futures et des victimes des crimes les plus graves.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
La Deuxième Commission (questions économiques et financières) s’est réunie, cet après-midi, pour une discussion générale sur la planification des programmes, à l’initiative du Groupe des 77 et la Chine. Une initiative qui n’a pas été du goût de toutes les délégations, notamment du Royaume-Uni, qui a dit espérer que la session du jour « resterait extraordinaire et ne se reproduirait pas ».
Alors que la question de la parité entre les genres est souvent débattue et que le Conseil de sécurité traite régulièrement du programme « femmes, paix et sécurité », notamment dans ses résolutions 2518 (2020) et 2538 (2020), le Secrétaire général adjoint aux opérations de paix a annoncé une bonne nouvelle, ce matin, lors de la réunion d’information annuelle avec les Chefs de la police: avec le soutien des États Membres, a indiqué M. Jean-Pierre Lacroix, la police des Nations Unies a déjà atteint ses objectifs de parité fixés pour 2025.
La Sixième Commission, chargée des questions juridiques, a entendu, aujourd’hui, les présentations de quatre projets de résolution, avant de tenir un bref débat sur la revitalisation des travaux de l’Assemblée générale. Le délégué du Mexique a notamment estimé que le respect du consensus qui prévaut au sein de la Commission, véritable « règle d’or », peut porter préjudice à un examen de fond des questions traitées.
La Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, a poursuivi, aujourd’hui, l’adoption de ses projets de résolution en faisant siens 11 textes dont sept -trois présentés par Cuba et quatre portés par le Mouvement des pays non alignés– ont dû être mis aux voix à la demande des États-Unis.
Cet après-midi, la Quatrième Commission (questions politiques spéciales et décolonisation) a entamé l’adoption de ses projets de résolution, qui seront ultérieurement soumis à l’Assemblée générale. Pandémie de COVID-19 oblige, cette année encore, la Commission compte adopter ses 38 projets de texte sur l’ensemble des points inscrits à son ordre du jour en deux demi-journées, aujourd’hui et jeudi 11 novembre.
À l’occasion d’un débat public de haut niveau du Conseil de sécurité sur le thème « Exclusion, inégalités et conflits » organisé par sa présidence mexicaine, le Conseil de sécurité a adopté, aujourd’hui, une déclaration présidentielle dans laquelle il « constate que l’exclusion et l’inégalité peuvent avoir un impact et être des facteurs aggravants dans les situations dont il est saisi ».
Avant de démarrer ce matin l’examen du rapport du Comité des relations avec le pays hôte, la Sixième Commission, chargée des questions juridiques, a adopté sans vote trois projets de résolution* portant sur les travaux de la Commission des Nations Unies pour le droit commercial international (CNUDCI). Par ces textes, l’Assemblée générale est appelée à recommander l’utilisation du Règlement de médiation de la CNUDCI et du Règlement de la CNUDCI sur l’arbitrage accéléré aux fins du règlement des litiges survenant dans le cadre des relations commerciales internationales.
La Cinquième Commission, chargée des questions administratives et budgétaires, a recommandé, aujourd’hui, à l’Assemblée générale, 19 candidats pour pourvoir les sièges vacants dans cinq comités.
Alors que le conflit et la situation humanitaire dans la région éthiopienne du Tigré ont atteint des « proportions désastreuses », menaçant la stabilité de la Corne de l’Afrique et de l’Éthiopie, « pays stratégique », et devant les risques d’escalade et l’absence de solution militaire, les parties doivent s’engager dans des négociations en vue d’un cessez-le-feu durable et instaurer les conditions favorables à l’entame d’un dialogue politique.