La Sixième Commission, chargée des questions juridiques, a entendu, ce matin, le Président de la Commission du droit international (CDI), M. Mahmoud Daifallah Hmoud, présenter le dernier rapport de la CDI adopté à l’issue de sa soixante-douzième session. Un retour à « un semblant de normalité » puisqu’il n’avait pas été possible pour la Commission de tenir sa session en 2020, ni d’adopter un rapport, en raison de la pandémie de COVID-19. À l’instar de la Sierra Leone, les délégations ont, elles aussi, salué ce retour à la « riche tradition » des échanges entre la CDI et la Commission.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
L’Assemblée générale a adopté, aujourd’hui, sans vote une résolution sur le programme « Espace 2030 »: l’espace comme moteur du développement durable*, recommandé par le Comité des utilisations pacifiques de l’espace extra-atmosphérique et commentée par Singapour et la Suisse.
Au troisième jour de son débat général conjoint, la Commission des questions politiques spéciales et de la décolonisation (Quatrième Commission) a entendu, cet après-midi, près d’une trentaine d’intervenants, dont plusieurs ont plaidé pour un financement accru de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA).
L’Envoyée spéciale du Secrétaire général pour le Myanmar a alerté, aujourd’hui, devant la Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, que les possibilités de replacer le pays sur la voie de la réforme démocratique s’amenuisent, alertant des risques qu’un conflit de longue durée ne s’installe, huit mois après la prise du pouvoir par les militaires.
« Tous les chemins mènent à la Cinquième Commission » a déclaré le Président de l’Assemblée générale, M. Abdulla Shahid, à l’organe chargé des questions administratives et budgétaires qui examinait, aujourd’hui, l’enveloppe de 730 millions de dollars proposée par le Secrétaire général pour financer les 38 missions politiques spéciales en 2022, soit une augmentation de 0,04% par rapport à 2021.
La Sixième Commission, chargée des affaires juridiques, a terminé ce matin un débat nourri sur la portée et l’application du principe de compétence universelle. Une majorité de délégations ont souligné l’importance de trouver un équilibre entre respect de la souveraineté et lutte contre l’impunité. Plusieurs d’entre elles ont indiqué qu’elles se fondent avant tout sur le principe de territorialité. D’autres ont dit accepter l’application de la compétence universelle pour les crimes les plus graves. Pour le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), qui a eu le dernier mot, le principe de compétence universelle constitue en fait « un outil clef pour assurer la prévention et la répression des violations graves du droit international humanitaire ».
La Sixième Commission, chargée des questions juridiques, a conclu, aujourd’hui, son débat sur la protection des personnes en cas de catastrophe et entendu près d’une quarantaine de délégations redire leur attachement au Programme d’assistance des Nations Unies aux fins de l’enseignement, de l’étude, de la diffusion et d’une compréhension plus large du droit international. Elle a entamé son débat sur la compétence universelle avec les virulentes critiques de certaines délégations à l’encontre de ce principe, défendu par d’autres comme un instrument essentiel de lutte contre l’impunité.
Sous la présidence du Kenya, le Conseil de sécurité a organisé aujourd’hui un débat public ministériel sur le rôle que les femmes jouent dans le maintien et la consolidation de la paix, à l’occasion du vingt-et-unième anniversaire de sa résolution 1325 (2020), dont les « progrès limités » en matière de mise en œuvre ont été pointés par la soixantaine d’intervenants à cette séance. Pour changer la donne, il faut « faire passer les femmes de la périphérie au centre », a plaidé la Secrétaire d’État aux affaires étrangères du Kenya, Mme Raychelle Omamo.
La Troisième Commission chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles a poursuivi aujourd’hui le marathon de ses dialogues avec des titulaires de mandat sur la promotion et la protection des droits de l’homme, cette fois sous l’angle du handicap, du fléau persistant de la lèpre, du sort des minorités et des droits culturels dans le contexte actuel de pandémie.
La Première Commission (désarmement et sécurité internationale) a tenu, ce matin, sa troisième et dernière séance informelle, consacrée au mécanisme de désarmement et au désarmement régional. Plusieurs exposés ont permis de faire le point, à la fois sur la paralysie de la Conférence du désarmement et sur les activités des centres régionaux des Nations Unies pour la paix et le désarmement, qui ont dû se réorganiser en temps de pandémie de COVID-19. Le Directeur de l’Institut des Nations Unies pour la recherche sur le désarmement (UNIDIR) a également dressé un état des lieux de cet organisme indépendant financé par les contributions de 25 États Membres.