Le Conseil de sécurité a tenu, aujourd’hui, une réunion d’information sur la situation en Afghanistan, situation marquée par un déni du droit à l’éducation des filles. Cette interdiction, promulguée progressivement avec d’autres par les Taliban depuis leur prise du pouvoir en août 2021, a été unanimement condamnée par la vingtaine d’intervenants
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
L’Assemblée générale a entériné, ce matin, deux résolutions, dont une proclame le 12 février Journée internationale pour la prévention de l’extrémisme violent pouvant conduire au terrorisme. Elle a d’autre part procédé au remplacement d’un membre du Corps commun d’inspection et à l’élection des cinq membres du Comité d’organisation de la Commission de consolidation de la paix, avant d’échouer une nouvelle fois à pourvoir le siège du Conseil économique et social que se disputent la Fédération de Russie et la Macédoine du Nord.
Le Coordonnateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient a prévenu, ce matin, les membres du Conseil de sécurité que la violence et l’expansion continue des colonies de peuplement israéliennes dans les territoires occupés compromettent la solution des deux États, en érodant la possibilité d’établir un État palestinien viable et indépendant.
Le Conseil de sécurité a examiné, cet après-midi, la mise en œuvre de sa résolution 2231 (2015) sur le programme nucléaire iranien, l’occasion pour les délégations de débattre des causes de l’impasse actuelle dans les efforts de revitalisation du Plan d’action global commun (PAGC). Informés par la Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de la paix de l’état d’avancement des pourparlers de Vienne pour relancer le Plan et de la nature des activités nucléaires iraniennes, des préoccupations ont également été soulevées au sujet des allégations de livraisons de missiles et drones de combat par l’Iran à des acteurs étatiques et non étatiques.
Considérant que la situation en Afghanistan continue de constituer une menace contre la paix et la sécurité internationales, le Conseil de sécurité a adopté à l’unanimité ce matin la résolution 2665 (2022), par laquelle il reconduit le régime de sanctions prévu par la résolution 2255 (2015) et proroge pour une période de 12 mois le mandat de l’Équipe de surveillance qui seconde le Comité des sanctions créé par la résolution 1988 (2011).
L’Assemblée a achevé, cet après-midi, son débat sur le droit de la mer lors d’une courte séance au programme aussi compact que varié au cours de laquelle elle a également appelé à promouvoir la communication pour favoriser l’accessibilité des personnes en situation de handicap.
Un an après le report des élections initialement prévues le 24 décembre 2021, et face à l’impasse dans laquelle se trouve la Libye, le Représentant spécial du Secrétaire général pour ce pays a, ce matin, déclaré devant le Conseil de sécurité que les rivalités politiques ne peuvent plus servir de justification pour prendre en otage tout un pays.
La Cinquième Commission a tenu aujourd’hui une brève réunion pour faire une première lecture des incidences budgétaires qu’impliquent cinq projets de résolution de la Sixième Commission chargée des questions juridiques, de la Deuxième Commission chargée des questions économiques et financières et de la Plénière de l’Assemblée générale.
L’Assemblée générale a adopté, aujourd’hui, 51 textes soumis par sa Troisième Commission (chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles), parmi lesquels un texte sur le néonazisme qui a âprement divisé les délégations de même que plusieurs résolutions alertant sur les droits des femmes, dont certaines n’ont pas échappé au vote.
À l’issue d’une séance d’information sur le thème « Approche mondiale de la lutte contre le terrorisme – principes et voie à suivre », présidée par le Ministre indien des affaires étrangères, le Conseil de sécurité a adopté ce matin une déclaration présidentielle par laquelle il exprime sa profonde préoccupation quant au fait que les groupes terroristes continuent de s’employer à déstabiliser les gouvernements.