Lors d’un débat public convoqué par l’Inde, qui assure ce mois-ci sa présidence tournante, le Conseil de sécurité a entendu aujourd’hui une soixantaine d’États Membres, représentés pour plusieurs au niveau ministériel, réitérer leurs appels à une réforme de la gouvernance internationale et à un encadrement de l’exercice du droit de veto, privilège des membres permanents du Conseil de sécurité.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
Dans l’optique de se remettre sur les bons rails et d’accélérer la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030, l’Assemblée générale a entériné, cet après-midi, 38 des 41 résolutions proposées par sa Commission chargée des questions économiques et financières, ainsi que 2 décisions. L’Assemblée se prononcera sur les trois résolutions restantes lorsqu’elle aura examiné leurs implications budgétaires, après l’avis de la Cinquième Commission.
Le Conseil économique et social (ECOSOC) a décidé, ce matin, de révoquer, avec effet immédiat, la qualité de membre de la Commission de la condition de la femme de la République islamique d’Iran pour le reste de son mandat (2022-2026).
La Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires a examiné, aujourd’hui, les incidences budgétaires pour 2023 des décisions du Conseil des droits de l’homme et de la Quatrième Commission chargée des questions spéciales et de la décolonisation, lesquelles incidences ont été modifiées par son Comité consultatif (CCQAB).
Venu présenter, cet après-midi, au Conseil de sécurité le dernier rapport du Secrétaire général sur la situation au Soudan du Sud, le Représentant spécial pour ce pays n’a pas caché que la résurgence des violences dans plusieurs États sud-soudanais compromet gravement la perspective d’élections libres, régulières et crédibles en décembre 2024, et ce, en dépit des progrès remarquables accomplis ces derniers mois par les parties dans la mise en œuvre de l’Accord revitalisé sur le règlement du conflit.
Au cours d’une très brève réunion, la Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires a été informée aujourd’hui par son Comité consultatif (CCQAB) des incidences budgétaires pour 2023 de trois projets de résolution recommandés à l’Assemblée générale par la Première Commission chargée des questions de désarmement et de sécurité internationale.
La Conseil de sécurité a, cet après-midi, entendu les six présidents sortants de ses organes subsidiaires, notamment des comités dits « des sanctions ». Présentant les activités menées depuis deux ans, les intervenants ont expliqué avoir rencontré des difficultés dans l’exercice de leur mandat en raison des perturbations liées à la pandémie de COVID-19 et d’une instabilité politique ou de conflits qui les ont parfois empêchés de se rendre dans les pays concernés. Des appels en faveur d’exemptions humanitaires dans les régimes de sanctions ont été entendus, trois jours après la création d’une exemption générale par le Conseil.
Ce matin, la Présidente et le Procureur du Mécanisme international appelé à exercer les fonctions résiduelles des tribunaux pénaux ont informé le Conseil de sécurité des nets progrès enregistrés cette année par le Mécanisme. Avec le dernier procès important dans l’affaire Kabuga qui s’est ouvert à La Haye le 29 septembre dernier et le procès en appel dans l’affaire Stanišić et Simatović qui devrait s’achever en 2023, le Mécanisme se trouve à présent dans une situation propice pour recentrer ses activités, conformément à la résolution 2637 (2022) du Conseil de sécurité.
L’Assemblée générale a, ce matin, fait siennes 36 résolutions et décisions transmises par sa Quatrième Commission, chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation, et décidé par ailleurs de reconduire dans ses fonctions l’Éminente Personnalité chargée d’enquêter sur les circonstances de la « mort tragique » de l’ancien Secrétaire général de l’ONU, Dag Hammarskjöld.
Convoqué à la demande de la Fédération de Russie, le Conseil de sécurité a, cet après-midi, entendu la Haute-Représentante pour les affaires de désarmement mettre en garde les États fournissant armes et munitions à l’Ukraine contre leur potentiel détournement. Alors que l’on assiste à un afflux à grande échelle sur ce théâtre de conflit, Mme Izumi Nakamitsu a appelé de meilleurs contrôles et évaluations des risques, avant et après expédition, tout en rappelant aux parties qu’elles ont le devoir de protéger les civils dans le cadre de leurs opérations militaires.