Le Comité spécial des opérations de maintien de la paix, qui tient ses travaux jusqu’au 9 mars, a achevé aujourd’hui son débat général de deux jours au cours duquel les délégations ont appelé à l’accélération des réformes au pilier « paix et sécurité » des Nations Unies, compte tenu de la nature changeante des crises, de l’apparition de nouveaux types d’acteurs et de la réduction des ressources disponibles, a précisé le représentant du Mali, dont le pays est l’hôte d’une grande mission de stabilisation avec plus de 14 000 Casques bleus.
En cours au Siège de l'ONU
Assemblée générale: Couverture des réunions
« Il est temps d’avoir de franches discussions. Des discussions qui reconnaissent le fait que les opérations de maintien de la paix sont soumises à une pression considérable et qu’elles prennent des risques énormes. » C’est en ces termes que le Représentant du Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix s’est adressé aujourd’hui au Comité des 34 qui a ouvert sa session 2018, avec de multiples appels au changement dans le pilier « paix et sécurité » de l’ONU.
« Les tendances négatives sur le terrain » ont été dénoncées par le Secrétaire général ce matin, à l’ouverture de la session de 2018 du Comité pour l’exercice des droits inaliénable du peuple palestinien.
Le Comité d’organisation de la Commission de consolidation de la paix (CCP) a élu par acclamation, aujourd’hui, le Représentant permanent de la Roumanie, M. Ion Jinga, à la tête de la Commission, dont l’une des cinq priorités sera le renforcement de son rôle consultatif auprès du Conseil de sécurité.
Avant de décider, cet après-midi, que le 7 avril sera désormais la « Journée internationale de réflexion sur le génocide des Tutsis au Rwanda en 1994 »*, l’Assemblée générale a d’abord entendu son Président lancer un appel solennel à l’occasion de la Trêve olympique**, une tradition née dans la Grèce antique au VIIIe siècle avant J.C. et un principe sacré de l’Olympisme. En 1992, le Comité international olympique (CIO) a fait revivre cette tradition, en invitant toutes les nations à respecter la Trêve.
« Transformons les mots de ces résolutions en actions dans la vie de gens », a lancé M. Miroslav Lajčák, Président de l’Assemblée générale, après l’adoption, cet après-midi, des recommandations de la Cinquième Commission, chargée des questions administratives et budgétaires, et de deux autres commissions. En dotant l’ONU d’un budget de 5,396 milliards de dollars pour 2018-2019, l’Assemblée, qui achevait ce dimanche 24 décembre la première partie de sa soixante-douzième session, espère ainsi avoir un impact sur la vie des gens.
Tard dans la nuit du 23 décembre, à l’aube de Noël, la Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires a achevé ses travaux, en recommandant un budget de 5,39 milliards de dollars pour le Secrétariat de l’ONU, en 2018-2019, au prix de nombreuses coupes budgétaires, dont une réduction notable de 8,2% des ressources allouées aux 34 missions politiques spéciales de l’Organisation. La réunion de clôture a aussi été marquée par l’adoption « historique » d’une résolution recommandant le passage d’un budget biennal à un budget annuel dès 2020, l’une des mesures phares de la réforme de la gestion des ressources proposée par le Secrétaire général.
L’Assemblée générale a, cet après-midi, décidé d’accorder un sursis de 24 heures à sa Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires pour lui laisser le temps de se mettre d’accord sur le budget 2018-2019 de l’ONU.*
Trois jours après le veto américain sur la résolution du Conseil de sécurité relative au statut de Jérusalem, l’Assemblée générale a, sous un tonnerre d’applaudissements, adopté aujourd’hui la sienne qui « demande à tous les États de s’abstenir d’établir des missions diplomatiques dans la ville sainte de Jérusalem, en application de la résolution 478 (1980) du Conseil ».
L’Assemblée générale a entériné, ce matin, toutes les recommandations de sa Deuxième Commission qui appelle de manière générale à redoubler d’efforts pour réaliser le développement durable.